Approfondir sa relation avec la Révélation pendant le Mois béni
Découvrez comment entrer profondément dans la Révélation et vivre pleinement le Mois béni de Ramadan en comprenant les subtilités du Coran...

Découvrez comment entrer profondément dans la Révélation et vivre pleinement le Mois béni de Ramadan en comprenant les subtilités du Coran...
Nous devons nous plonger dans la Révélation. Il nous faut prendre une histoire, un verset, un mot et essayer de comprendre les subtilités par lesquelles le Livre nous parle. Nous devons entrer profondément dans ses récits, ressentir ces histoires pour qu'elles nous parlent, nous guident et nous apportent ce que Dieu veut nous offrir, notamment grâce à la nature de l'Inspiration divine.
Je cherche refuge auprès de Dieu contre Satan le lapidé. Au Nom de Dieu, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux. Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed. Au Nom de Dieu Ar-Rahman, Le Clément. Salutations fraternelles à tous.
Toute l'année, nous espérons devenir la personne que Dieu veut que nous soyons, mais nous n'y parvenons pas. Le Mois béni nous permet de nous rapprocher de cette personne, de ce que nous sommes vraiment. L'introspection et rectification est là pour combler l'écart entre ce que nous sommes et ce que nous devons être. C'est une introspection qui nous permet d'avoir une prière convenable, une demande sincère et véridique. Elle est vraiment importante.
Chacun de nous sait, au fond de lui-même, vers où il va et ce qu'il veut être. Cette introspection se fait toujours dans la servitude. C'est ce qui est important : une intention dans la servitude, une introspection pour servir Dieu, pour servir son Messager et pour servir notre famille qui sert ce Messager et ce Dieu que nous adorons. C'est magnifique lorsque nous arrivons à goûter au pédagogie du mois béni de Ramadan.
Le Mois béni passe très vite, la quarantaine spirituelle également. Bientôt, nous arriverons à l'Aïd sans nous en rendre compte. Il y a deux pièges possibles, selon mon expérience et d'après ce que j'ai vécu, dans lesquels nous pouvons tomber.
Le premier est de ne pas faire de ce que nous avons enlevé, défriché, nettoyé, de ce que nous avons mis de côté, un objet de désir qui prend une place dans notre cœur. Pour donner un exemple tout simple, lorsque nous arrêtons le café, cela fait à peu près une vingtaine de jours. Il ne faut pas que le désir du café vienne perturber notre quarantaine.
Il y a cette histoire que vous connaissez, celle de l'ascète et de son disciple qui vivaient reclus dans la montagne et de façon modeste. À côté de la grotte dans laquelle ils vivaient coulait une rivière. Chaque matin, l'ascète se rendait à la rivière pour pêcher un poisson. Ce poisson était leur seule subsistance. Il le coupait et gardait la partie la moins bonne pour lui, donnant la meilleure à son disciple. Il gardait la tête du poisson et donnait à son disciple le corps du poisson. Mais il s'est rendu compte que quelque chose n'allait pas, il n'arrivait pas à évoluer spirituellement. Alors, il envoya son disciple voir son maître. Il lui dit : « Va dans telle ville, demande telle personne, c'est mon maître que tu rencontreras, et explique-lui mon problème. Dis-lui que je n'arrive pas à évoluer, et demande-lui la solution pour que je puisse changer. »
Son disciple prit la route, arriva dans la ville, et demanda après le maître. Lorsqu'il vit sa maison, il se rendit compte qu'il vivait dans un palais. Dans ce palais, il y avait les mets les plus raffinés, il mangeait de tout, il vivait dans le luxe. Le disciple ne dit rien et transmit le message de son maître au maître de son maître. Celui-ci lui répondit : « Dis à ton maître, qui est mon disciple, qu'il aime trop la vie de ce monde. » Le disciple ne comprit pas, mais partit sans rien dire. Comment se fait-il que lui vive dans un palais, ait tout et mange de tout, alors que mon maître vit dans une grotte et ne mange qu'une tête de poisson ? Comment peut-il dire cela ?
Il se rendit donc auprès de son maître et lui répéta ce que son maître lui avait dit. Et il se mit à pleurer. Il dit : « C'est vrai, lorsque je mange la tête du poisson, je désire son corps. » Il ne faut pas que nous, qui sommes dans la quarantaine et avons enlevé beaucoup de choses, soyons dans le désir de ce que nous avons enlevé. C'est un piège dans lequel il est fort possible que nous tombions.
Une dernière chose que j'aimerais dire concerne la lecture du Coran. Souvent, nous profitons de ce Mois béni, et beaucoup d'entre nous en profitent pour le lire entièrement. Ils le lisent comme on lit un simple livre, mais le Coran n'est pas un simple livre. Ils le lisent du début jusqu'à la fin. Mais ce n'est pas ainsi que nous devons aller vers la Révélation durant ce Mois béni de Ramadan. Nous devons nous plonger dans la Révélation. Nous devons prendre une histoire, un verset, un mot, et essayer de comprendre les subtilités par lesquelles le Livre nous parle. Nous devons entrer profondément dans ses histoires, ressentir cette histoire pour qu'elle nous parle, nous guide, et pour qu'elle nous apporte ce que Dieu voudrait bien nous apporter.
Dieu nous apprend que l'homme est fait pour recevoir petit à petit, à part ceux que Dieu a choisis. Par exemple, le Coran est descendu d'un coup dans le cœur de notre Messager, dans une Nuit bénie que nous attendons et qui va se réaliser pour nous dans quelques semaines. Mais pour les hommes, Il l'a révélé petit à petit, verset par verset, selon les situations. Et nous, nous sommes comme ces gens-là, nous devons apprendre ce qu'est la Révélation, y goûter et la vivre. Que la paix de Dieu soit avec vous et je vous dis à très bientôt.
La lecture du mois de Ramadan