Le terme « iqra » est un commandement qui a été donné par l'ange Gabriel lors de sa première apparition. Il se traduit par « récite ».

Ce terme revêt une signification profonde :

  • Il souligne que cette parole n'est pas extérieure au Messager de Dieu, mais fait intrinsèquement partie de son être.
  • Ce lien profond entre le Messager et la parole divine est essentiel pour comprendre la nature de la révélation.
  • La notion d'« iqra » se retrouve dans plusieurs sourates spécifiques du Coran, où Dieu utilise également le terme « Qul » (« dis »), renforçant ainsi l'idée que la parole divine est à la fois un appel et une invitation à la réflexion et à l'action.

Dans quelle mesure la notion de « iqra » déploie-t-elle une signification symbolique au-delà de sa simple traduction en « récite », en soulignant l’essence même de la révélation et son ancrage au sein de l’identité du Messager ?

La notion de « iqra » dépasse l’acte mécanique de réciter pour devenir une clé interprétative de la révélation elle-même. En soulignant que la parole n’est pas extérieure au Messager mais partie intégrante de son être, elle révèle que la révélation est vécue comme une intériorisation profonde, où l’émetteur et la parole divine sont inséparables. Cette perspective donne à la révélation une dimension existentielle, où le Messager est transformé par la parole qu’il porte, incarnant ainsi le message dans son essence la plus authentique.

En quoi le commandement « iqra », donné par l'ange Gabriel lors de sa première apparition, révèle-t-il une relation intime entre la parole divine et le Messager de Dieu, modifiant ainsi la perception traditionnelle de la révélation en tant qu’élément extérieur ?

Le commandement « iqra », signifiant « récite », met en lumière une relation profondément intriquée entre la parole divine et le Messager, indiquant que cette parole n'est pas simplement un message extérieur transmis, mais une partie intrinsèque de l'être même du Messager. Cela transforme la notion classique de révélation en une intimité où la parole coexiste avec la nature du porteur, apportant une dimension de continuité et d’incarnation de la parole divine, plutôt qu’une simple transmission extérieure.

Ni justice ni liberté sans assister la Palestine

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