À propos de la sourate Al-A'raf
Numéro
7
Nom arabe
الأعراف
Versets
206
Révélation
Médinoise
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32
وَٱتَّخَذَ قَوْمُ مُوسَىٰ مِنۢ بَعْدِهِۦ مِنْ حُلِيِّهِمْ عِجْلًا جَسَدًا لَّهُۥ خُوَارٌ ۚ أَلَمْ يَرَوْا۟ أَنَّهُۥ لَا يُكَلِّمُهُمْ وَلَا يَهْدِيهِمْ سَبِيلًا ۘ ٱتَّخَذُوهُ وَكَانُوا۟ ظَـٰلِمِينَ
wa-ittakhadha qawmu mūsā min baʿdihi min ḥuliyyihim ʿij'lan jasadan lahu khuwārun alam yaraw annahu lā yukallimuhum walā yahdīhim sabīlan ittakhadhūhu wakānū ẓālimīna
Muhammad Hamidullah
Et le peuple de Moïse adopta après lui un veau, fait de leurs parures: un corps qui semblait mugir. N'ont-ils pas vu qu'il ne leur parlait point et qu'il ne les guidait sur aucun chemin? Ils l'adoptèrent [comme divinité], et ils étaient des injustes.
Rachid Maach
Après le départ de Moïse, les Hébreux façonnèrent, à partir de leurs bijoux, un veau, un corps sans vie faisant entendre comme un mugissement. Ne s’étaient-ils pas aperçus qu’il ne pouvait ni leur adresser la parole, ni leur indiquer la voie à suivre ? Ils lui vouèrent pourtant un culte coupable.
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Le peuple de Moïse, pendant son absence, prit (pour objet d’adoration) un veau (modelé à partir) de leurs ornements et qui produisait comme un mugissement. Ne voyaient-ils donc pas qu’il ne pouvait ni leur parler ni les guider vers aucune voie ? Ils le prirent (pour divinité) et furent vraiment injustes.
Analyse mot-à-mot
wa-ittakhadha
pris
Analyse linguistique :
prendre
Autres traductions possibles :
qawmu
peuple
Autres traductions possibles :
mūsā
Moussa
Analyse linguistique :
Moïse
Autres traductions possibles :
min
de
Autres traductions possibles :
baʿdihi
après
Autres traductions possibles :
min
vous faites
Analyse linguistique :
de
Autres traductions possibles :
ḥuliyyihim
ornements
Autres traductions possibles :
ʿij'lan
veau
Autres traductions possibles :
jasadan
corps
Autres traductions possibles :
lahu
à lui
Analyse linguistique :
lui
Autres traductions possibles :
khuwārun
meuglement
Autres traductions possibles :
alam
n'est-ce pas
Analyse linguistique :
ne
Autres traductions possibles :
yaraw
voir
Autres traductions possibles :
annahu
qu'il
Autres traductions possibles :
lā
non
Autres traductions possibles :
yukallimuhum
leur parler
Analyse linguistique :
parle
Autres traductions possibles :
walā
et non
Autres traductions possibles :
yahdīhim
les guider
Analyse linguistique :
diriger
Autres traductions possibles :
sabīlan
chemin
Analyse linguistique :
voie
Autres traductions possibles :
ittakhadhūhu
l'ont pris
Analyse linguistique :
ils ont pris
Autres traductions possibles :
wakānū
et ils étaient
Analyse linguistique :
étaient
Autres traductions possibles :
ẓālimīna
injustes
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour… dans le passage, ancrer l'idée que le "jassad" adoré par le Sâmirî et les enfants d'Isrâ’îl — le veau d'or de la Sourate 7, Les Hauteurs, verset 148 — est un corps qui n'a ni voix ni chemin pour guider, un objet beau mais vide; il intervient au cœur de la réflexion sur le "corps sans âme" pour rapprocher les récits anciens des réalités modernes, et expliquer pourquoi Dajjâl ne peut pas être un homme mais plutôt une entité artificielle séduisante; cité ici pour frapper l'imaginaire: un tissu d'ornements transformé en statue qui "seul semblait mugir" sans parler ni conduire, forme parfaite et creuse, symbole de la tentation technologique; spirituellement, le verset sert d'avertissement doux mais ferme, appelant au courage de l'âme, à l'intégrité et au discernement face aux mirages scientifiques, et justifie la nécessité d'un cœur élevé pour ne pas confondre la beauté de la forme avec la lumière de l'âme.
