À propos de la sourate Al-A'raf
Numéro
7
Nom arabe
الأعراف
Versets
206
Révélation
Médinoise
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32
وَلَقَدْ ذَرَأْنَا لِجَهَنَّمَ كَثِيرًا مِّنَ ٱلْجِنِّ وَٱلْإِنسِ ۖ لَهُمْ قُلُوبٌ لَّا يَفْقَهُونَ بِهَا وَلَهُمْ أَعْيُنٌ لَّا يُبْصِرُونَ بِهَا وَلَهُمْ ءَاذَانٌ لَّا يَسْمَعُونَ بِهَآ ۚ أُو۟لَـٰٓئِكَ كَٱلْأَنْعَـٰمِ بَلْ هُمْ أَضَلُّ ۚ أُو۟لَـٰٓئِكَ هُمُ ٱلْغَـٰفِلُونَ
walaqad dharanā lijahannama kathīran mina l-jini wal-insi lahum qulūbun lā yafqahūna bihā walahum aʿyunun lā yub'ṣirūna bihā walahum ādhānun lā yasmaʿūna bihā ulāika kal-anʿāmi bal hum aḍallu ulāika humu l-ghāfilūna
Muhammad Hamidullah
Nous avons destiné beaucoup de djinns et d'hommes pour l'Enfer. Ils ont des cœurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n'entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants.
Rachid Maach
Nous avons créé pour la Géhenne un grand nombre de djinns et d’hommes. Ils ont des cœurs qui ne leur permettent pas de comprendre, des yeux qui ne leur permettent pas de voir et des oreilles qui ne leur permettent pas d’entendre. Ils sont à l’image des bestiaux, voire plus asservis à leurs instincts, et vivent dans la plus grande insouciance.
Centre International Nur
Nous avons destiné pour la Géhenne un grand nombre de djinns et d’humains. Ils ont des cœurs qui ne leur servent pas à comprendre, des yeux mais pour ne pas voir, et des oreilles mais pour ne pas entendre. Ceux-là sont comme les bêtes ou plus égarés encore ; ceux-là vivent plongés dans l’indifférence.
Analyse mot-à-mot
walaqad
et certes
Analyse linguistique :
certainement
Autres traductions possibles :
dharanā
nous avons créé
Analyse linguistique :
créé
Autres traductions possibles :
lijahannama
l'enfer
Analyse linguistique :
pour l'Enfer
Autres traductions possibles :
kathīran
beaucoup
Autres traductions possibles :
mina
de
Autres traductions possibles :
l-jini
les djinns
Autres traductions possibles :
wal-insi
les humains
Autres traductions possibles :
lahum
à eux
Analyse linguistique :
eux
Autres traductions possibles :
qulūbun
cœurs
Autres traductions possibles :
lā
non
Autres traductions possibles :
yafqahūna
ils comprennent
Analyse linguistique :
comprennent
Autres traductions possibles :
bihā
avec elle
Analyse linguistique :
par
Autres traductions possibles :
walahum
et pour eux
Analyse linguistique :
pour eux
Autres traductions possibles :
aʿyunun
yeux
Autres traductions possibles :
lā
non
Autres traductions possibles :
yub'ṣirūna
voient
Autres traductions possibles :
bihā
avec elle
Analyse linguistique :
par
Autres traductions possibles :
walahum
et pour eux
Analyse linguistique :
à eux
Autres traductions possibles :
ādhānun
oreilles
Autres traductions possibles :
lā
non
Autres traductions possibles :
yasmaʿūna
entendent
Analyse linguistique :
écoutent
Autres traductions possibles :
bihā
par elle
Analyse linguistique :
par
Autres traductions possibles :
ulāika
ceux-là
Autres traductions possibles :
kal-anʿāmi
les bétails
Analyse linguistique :
les bestiaux
Autres traductions possibles :
bal
mais
Autres traductions possibles :
hum
ils
Analyse linguistique :
eux
Autres traductions possibles :
aḍallu
égarer
Analyse linguistique :
plus égaré
Autres traductions possibles :
ulāika
ceux-là
Autres traductions possibles :
humu
eux
Autres traductions possibles :
l-ghāfilūna
les inattentifs
Analyse linguistique :
les insouciants
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour situer, dans le creux même de la réflexion sur l’amour, la gravité spirituelle d’un cœur qui reste prisonnier des désirs : dans la discussion, la référence à la Sourate 7, Les Hauteurs, verset 179 surgit au moment où l’orateur met en garde contre les illusions hollywoodiennes et les amours qui n’élèvent pas, pour dire que ceux qui ne quittent pas l’état de désir sont « inférieurs à l’animal » et manquent de la vie intérieure qui comprend et transforme; il est invoqué pour secouer l’auditoire, montrer le diagnostic moral de cette plate forme de vie et, en même temps, pour légitimer l’autre voie proposée — le suivi du Prophète (ﷺ) — comme remède spirituel; son rôle théologique ici est donc de définir l’exil intérieur de l’homme non transformé et d’ouvrir la nécessité d’une conversion aimante vers la miséricorde qui élève et pardonne.
