À propos de la sourate Al-A'raf

Numéro

7

Nom arabe

الأعراف

Versets

206

Révélation

Médinoise

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32

وَقَاسَمَهُمَآ إِنِّى لَكُمَا لَمِنَ ٱلنَّـٰصِحِينَ

waqāsamahumā innī lakumā lamina l-nāṣiḥīna

Muhammad Hamidullah

Et il leur jura: «Vraiment, je suis pour vous deux un bon conseiller».

Rachid Maach

Il leur jura : « Je suis pour vous un fidèle conseiller. »

Centre International Nur

Et il leur jura : « Je suis pour vous, assurément, le meilleur des conseillers ! »

Analyse mot-à-mot

#1

waqāsamahumā

verbe

et il partagea

Analyse linguistique :

et il a juré

Autres traductions possibles :

et il a partagé
et il a juré
et il a divisé
et il a promis
Racine:
#2

innī

pronom

je

Autres traductions possibles :

en effet
certainement
je
moi
#3

lakumā

pronom

vous deux

Analyse linguistique :

à vous deux

Autres traductions possibles :

à vous deux
pour vous deux
pour vous
à vous
#4

lamina

particule

certainement

Autres traductions possibles :

certainement
vraiment
de
parmi
#5

l-nāṣiḥīna

nom

les conseillers

Analyse linguistique :

les sincères

Autres traductions possibles :

les conseillers
les sincères
les bienveillants
les avertisseurs
Racine:

Article citant ce verset (1)

L’Arbre Interdit : Comprendre la Transgression d’Adam
L’Arbre Interdit : Comprendre la Transgression d’Adam

Ce verset est cité pour éclairer le point d’origine de la tromperie d’Iblis, posé dès l’introduction où son chuchotement promet grandeur et éternité pour pousser Adam vers l’arbre ; placé au cœur du récit, il est convoqué comme la parole séductrice qui rend visible ce qui était caché et qui légitime la désobéissance en offrant une fausse promesse d’élévation. Ici il sert à nommer la ruse : Iblis se présente en « bon conseiller », et cette parole suffit à fragiliser la confiance d’Adam dans la providence divine, à détourner le regard du Donateur vers le moi, et à produire la nudité spirituelle décrite dans le texte. Spirituellement, le verset joue le rôle d’un révélateur moral et théologique — il montre l’instant où l’âme est invitée à compter sur elle-même plutôt que sur la grâce, inaugurant le dhulm, la chute et la nécessité du repentir.