À propos de la sourate Jonas
Numéro
10
Nom arabe
يونس
Versets
109
Révélation
Médinoise
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3
۞ وَجَـٰوَزْنَا بِبَنِىٓ إِسْرَٰٓءِيلَ ٱلْبَحْرَ فَأَتْبَعَهُمْ فِرْعَوْنُ وَجُنُودُهُۥ بَغْيًا وَعَدْوًا ۖ حَتَّىٰٓ إِذَآ أَدْرَكَهُ ٱلْغَرَقُ قَالَ ءَامَنتُ أَنَّهُۥ لَآ إِلَـٰهَ إِلَّا ٱلَّذِىٓ ءَامَنَتْ بِهِۦ بَنُوٓا۟ إِسْرَٰٓءِيلَ وَأَنَا۠ مِنَ ٱلْمُسْلِمِينَ
wajāwaznā bibanī is'rāīla l-baḥra fa-atbaʿahum fir'ʿawnu wajunūduhu baghyan waʿadwan ḥattā idhā adrakahu l-gharaqu qāla āmantu annahu lā ilāha illā alladhī āmanat bihi banū is'rāīla wa-anā mina l-mus'limīna
Muhammad Hamidullah
Et Nous fîmes traverser la mer aux Enfants d'Israël. Pharaon et ses armées les poursuivirent avec acharnement et inimitié. Puis, quand la noyade l'eut atteint, il dit: «Je crois qu'il n'y a d'autre divinité que Celui en qui ont cru les enfants d'Israël. Et je suis du nombre des soumis».
Rachid Maach
Nous avons fait traverser la mer aux fils d’Israël, suivis par Pharaon et son armée qui, poussés par leur haine et leur iniquité, s’étaient lancés à leur poursuite. Sur le point d’être englouti, Pharaon dit : « Je reconnais qu’il n’est d’autre dieu que Celui auquel croient les fils d’Israël et je suis de ceux qui Lui sont soumis. »
Centre International Nur
Nous fîmes franchir la mer aux Enfants d’Israël. Pharaon et ses soldats les poursuivirent alors, acharnés et hostiles. Quand il fut sur le point de se noyer, (Pharaon) s’écria : « Je crois qu’il n’y a d’autre dieu que Celui en Qui ont cru les Enfants d’Israël, et je suis du nombre des Soumis. »
Analyse mot-à-mot
wajāwaznā
nous avons passé
Analyse linguistique :
nous avons franchi
Autres traductions possibles :
bibanī
les enfants
Analyse linguistique :
par
Autres traductions possibles :
is'rāīla
Israël
Autres traductions possibles :
l-baḥra
la mer
Autres traductions possibles :
fa-atbaʿahum
les suivirent
Analyse linguistique :
poursuivi
Autres traductions possibles :
fir'ʿawnu
Pharaon
Autres traductions possibles :
wajunūduhu
ses troupes
Analyse linguistique :
ses
Autres traductions possibles :
baghyan
oppression
Autres traductions possibles :
waʿadwan
hostilité
Autres traductions possibles :
ḥattā
jusqu'à
Autres traductions possibles :
idhā
quand
Analyse linguistique :
lorsque
Autres traductions possibles :
adrakahu
l'atteignit
Analyse linguistique :
atteint
Autres traductions possibles :
l-gharaqu
le déluge
Analyse linguistique :
engloutissement
Autres traductions possibles :
qāla
dit
Autres traductions possibles :
āmantu
j'ai cru
Analyse linguistique :
ai cru
Autres traductions possibles :
annahu
qu'il
Autres traductions possibles :
lā
non
Autres traductions possibles :
ilāha
dieu
Autres traductions possibles :
illā
sauf
Autres traductions possibles :
alladhī
qui
Analyse linguistique :
celui
Autres traductions possibles :
āmanat
a cru
Autres traductions possibles :
bihi
par lui
Analyse linguistique :
lui
Autres traductions possibles :
banū
les fils
Analyse linguistique :
fils
Autres traductions possibles :
is'rāīla
Israël
Autres traductions possibles :
wa-anā
et moi
Autres traductions possibles :
mina
de
Autres traductions possibles :
l-mus'limīna
les musulmans
Analyse linguistique :
musulmans
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour rappeler, au creux même du récit de Moise et Pharaon, que la Révélation est vivante et capable de transformer un cœur jusque dans son dernier souffle ; placé dans la rubrique « Le Dieu Vivant et Sa Révélation Continue », il éclaire comment, noyant, Pharaon prononce l'attestation du Dieu de Moise, geste dramatique qui illustre que la parole divine traverse le temps et les âmes bien au-delà des discours humains. Il est invoqué pour opposer la puissance de l'inspiration au raisonnement d'Iblis : alors que la logique construit l'ego et ferme la poitrine, la révélation franchit le voile et façonne l'être, provoquant un retournement intérieur même chez l'irréductible. Spirituellement, ce verset joue le rôle de preuve vivante que le al-al-ghayb façonne, qu'il existe une vie intérieure révélatrice, et qu'il faut chercher l'ilhâm et le Tadabbur pour devenir, comme Moise, reflet du Vivant plutôt que simple créature de raison.
