À propos de la sourate Jonas
Numéro
10
Nom arabe
يونس
Versets
109
Révélation
Médinoise
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3
فَٱلْيَوْمَ نُنَجِّيكَ بِبَدَنِكَ لِتَكُونَ لِمَنْ خَلْفَكَ ءَايَةً ۚ وَإِنَّ كَثِيرًا مِّنَ ٱلنَّاسِ عَنْ ءَايَـٰتِنَا لَغَـٰفِلُونَ
fal-yawma nunajjīka bibadanika litakūna liman khalfaka āyatan wa-inna kathīran mina l-nāsi ʿan āyātinā laghāfilūna
Muhammad Hamidullah
Nous allons aujourd'hui épargner ton corps, afin que tu deviennes un signe à tes successeurs. Cependant beaucoup de gens ne prêtent aucune attention à Nos signes (d'avertissement).
Rachid Maach
Par Notre volonté, la mer rejettera aujourd’hui ton corps sans vie afin que tu serves d’exemple aux générations futures. » Nombre d’hommes restent cependant indifférents à Nos signes.
Centre International Nur
Aujourd’hui, Nous épargnerons ta dépouille afin qu’elle serve d’exemple à tes successeurs, encore que bon nombre d’hommes soient indifférents à Nos Signes. »
Analyse mot-à-mot
fal-yawma
aujourd'hui
Autres traductions possibles :
nunajjīka
nous sauverons
Analyse linguistique :
nous sauvons
Autres traductions possibles :
bibadanika
ton corps
Analyse linguistique :
corps
Autres traductions possibles :
litakūna
pour être
Autres traductions possibles :
liman
pour qui
Analyse linguistique :
à qui
Autres traductions possibles :
khalfaka
derrière toi
Analyse linguistique :
derrière
Autres traductions possibles :
āyatan
signe
Autres traductions possibles :
wa-inna
crainte
Analyse linguistique :
et
Autres traductions possibles :
kathīran
beaucoup
Autres traductions possibles :
mina
de
Autres traductions possibles :
l-nāsi
les gens
Autres traductions possibles :
ʿan
sur
Autres traductions possibles :
āyātinā
ءَايَـٰتِنَا
Analyse linguistique :
signes
Autres traductions possibles :
laghāfilūna
insouciants
Analyse linguistique :
indifférents
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour ancrer dans la conclusion l’image poignante de Pharaon sauvé, placé là comme un signe vivant pour ceux qui viennent après, et il survient dans le passage où, après la mer et la confrontation, Pharaon appelle à la foi et voit son corps préservé ; l’auteur évoque Sourate 10, Jonas, verset 92 afin de soutenir l’idée que Dieu a laissé son corps subsister pour que son histoire commence véritablement et serve d’avertissement et d’enseignement. Il est repris pour confronter la royauté terrestre à la royauté divine, pour souligner que même la défaite matérielle peut devenir instrument de Ta’wîl, appelant les vivants à la transformation intérieure. Sur le plan spirituel, ce verset fonctionne comme une balise lumineuse: il transforme un épisode judiciaire en signe durable qui choque, éveille, interroge et incite à répondre à l’appel du Livre avec vie.
