À propos de la sourate L'abondance

Numéro

108

Nom arabe

الكوثر

Versets

3

Révélation

Médinoise

Articles liés

2

إِنَّآ أَعْطَيْنَـٰكَ ٱلْكَوْثَرَ

innā aʿṭaynāka l-kawthara

Muhammad Hamidullah

Nous t'avons certes, accordé l'Abondance.

Rachid Maach

Nous t’avons, en vérité, accordé d’immenses faveurs.

Centre International Nur

Nous t’avons certes donné un Fleuve d’Abondance.

Analyse mot-à-mot

#1

innā

particule

certainement

Analyse linguistique :

certes

Autres traductions possibles :

en
nous
certes
vraiment
#2

aʿṭaynāka

verbe

nous t'avons donné

Analyse linguistique :

donné

Autres traductions possibles :

donné
accordé
offert
fournit
Racine:
#3

l-kawthara

nom

le fleuve

Analyse linguistique :

abondance

Autres traductions possibles :

abondance
pléthore
richesse
surabondance
Racine:

Articles citant ce verset (2)

La Sourate Al-Kawthar : Abondance Spirituelle Face aux Temps Troublés
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Ce verset est cité pour ancrer, dans la bouche et le cœur du lecteur, la certitude d’un don divin reçu malgré l’outrage et la moquerie : la Sourate Al-Kawthar (108:1) apparaît ici au creux du chapitre qui répond aux railleries des Quraychites et célèbre la descendance spirituelle, Fatima az-Zahra et la lignée des imâms, comme une richesse non temporelle mais éternelle; il est invoqué pour rappeler que cette abondance n’est pas une consolation vide mais le fondement d’une praxis — Salât et nahr — qui transforme l’épreuve en offrande, et pour opposer à la logique des camps et des peurs la force d’un héritage spirituel qui défie Iblis et les calculs humains; ainsi, le verset joue le rôle d’un phare théologique: il confirme la victoire intérieure, la postérité réelle qui ne se mesure pas en lignées visibles mais en grâce et en continuité sacrée au sein d’Ahl al-Bayt.

Les Piliers de l'islam et la Véritable Nature de l'Homme
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Ce verset est cité pour ouvrir la rencontre sur une note de gratitude et d’abondance divine, posé d’emblée comme le souffle qui anime tout le discours ; dans l’introduction, « Inna a’taynaka l-Kawthar » vient rappeler au cœur des auditeurs le don premier reçu, cette source qui légitime la prière, la Zakât et l’engagement communautaire dont il est question ensuite. Il est pris ici comme étendard contre un islam marchand : on reçoit le Kawthar pour donner, pour ériger des maisons de culte et de lumière, non pour spéculer ou s’enrichir au détriment des autres; il légitime la générosité et condamne la lâcheté. Spirituellement, le verset joue le rôle d’ancrage théologique : il assigne à l’homme véritable la mission de répondre à l’abondance par l’action pieuse, la prière et le partage, et montre que celui qui trahit ce don se prive de la dignité que confère la faveur divine.