À propos de la sourate L'abondance
Numéro
108
Nom arabe
الكوثر
Versets
3
Révélation
Médinoise
Articles liés
2
فَصَلِّ لِرَبِّكَ وَٱنْحَرْ
faṣalli lirabbika wa-in'ḥar
Muhammad Hamidullah
Accomplis la Salât pour ton Seigneur et sacrifie.
Rachid Maach
Accomplis donc la prière et le sacrifice pour ton Seigneur !
Centre International Nur
Observe donc la Çalât pour ton Seigneur, et sacrifie !
Analyse mot-à-mot
faṣalli
prie
Autres traductions possibles :
lirabbika
ton Seigneur
Analyse linguistique :
pour
Autres traductions possibles :
wa-in'ḥar
sacrifier
Analyse linguistique :
égorger
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (2)

Ce verset est cité pour ouvrir la réflexion sur un don premier, une abondance spirituelle qui légitime toute pratique sincère : en invoquant « Inna a’taynaka l-Kawthar… », l’auteur installe d’emblée un paysage de grâce où la prière et le don jaillissent comme réponses naturelles à la bonté reçue, et c’est dans ce cadre qu’il enchaîne sur les piliers — Tawhid, Salât, Zakât — comme expressions concrètes de cette eau vive. Placé au seuil de l’article, ce verset sert à rappeler que l’islam n’est pas un simple système social ou un business, mais une réciprocité : on reçoit la Kawthar et l’on prie, l’on anhar, l’on donne pour purifier et construire la maison où l’on invoque Allâhu matin et soir. Spirituellement, il légitime la critique des profiteurs et façonne le modèle du rajul : l’homme de lumière qui répond au don par l’engagement, la prière et la Zakât, opposé aux lâches qui transforment la foi en transaction.

« Ce verset est cité pour… » rappeler, au cœur de l’exposé sur Al‑Kawthar, que face aux moqueries et aux temps troublés Dieu a donné au Prophète une abondance qui dépasse toute mesure matérielle; il surgit ici précisément quand l’auteur explique la réponse divine aux Quraychites et rattache cette « abondance » à Fatima az‑Zahra et à la postérité spirituelle de l’Ahl al‑Bayt, comme un remède au déshonneur et à l’absurdité des calculs humains. Il est invoqué pour confronter l’ennemi réel — Iblis — et récuser les faux repères de pouvoir et de succession, puis pour fonder l’appel à la prière (Salât) et au sacrifice (nahr) : acceptez l’épreuve parce que la vraie richesse est donnée par Dieu et s’exprime par amour, transmission et éternité. Ainsi le verset joue le rôle d’ancrage théologique, consolation vive et boussole spirituelle pour agir avec sagesse.
