À propos de la sourate L'aube naissante
Numéro
113
Nom arabe
الفلق
Versets
5
Révélation
Médinoise
Articles liés
2
قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ ٱلْفَلَقِ
qul aʿūdhu birabbi l-falaqi
Muhammad Hamidullah
Dis: «Je cherche protection auprès du Seigneur de l'aube naissante,
Rachid Maach
Dis : « J’implore la protection du Seigneur de l’aube,
Centre International Nur
Dis : « Je cherche refuge auprès du Seigneur de l’aube naissante,
Analyse mot-à-mot
qul
dis
Autres traductions possibles :
aʿūdhu
je cherche refuge
Autres traductions possibles :
birabbi
par le Seigneur
Analyse linguistique :
seigneur
Autres traductions possibles :
l-falaqi
le crépuscule
Analyse linguistique :
l'aube
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (2)

Ce verset est cité pour introduire, dans le passage qui parle du « qul » et de la manière dont Dieu devient celui qui atteste à travers sa créature, la Sourate 113, L'Aurore, verset 1 (« Qul a'udhu bi rabbil-falaq ») comme exemple vivant et simple : ici, mes frères et mes sœurs, il n’est pas évoqué pour son érudition mais pour sa fonction — montrer comment une parole reçue et prononcée transforme l’homme en réceptacle, comment la voix humaine, humblement obéissante, devient le canal de la protection divine ; il est cité pour couper court à l’orgueil de la connaissance purement intellectuelle et pour ramener l’auditeur à l’ikhlâs, à l’attitude d’enfant qui se remet en posture de Khalifa, dépositaire de la parole de Dieu, attestant non par sa force mais par sa soumission et son retour à la station originelle.

Ce verset est cité pour garder l'âme en état d'alerte face au qarīn et aux pièges collectifs, dans le chapitre où l'on parle des « Sourates de Protection » : la Sourate 113, L'Aube naissante, verset 1 — Qul a'udhu bi rabbi al-falaq — est présenté comme la première parole à prononcer dès que la suggestion arrive, un geste immédiat pour rompre l'entente entre les qarīns et nos discussions basses. Ici il est évoqué dans le contexte précis de l'histoire des enfants d'Isrâ’îl et de la tentation du Veau d'Or, cité comme rempart quotidien contre la manipulation intérieure et celle qui vient des autres, pour empêcher que la foi extérieure ne se transforme en idole. Spirituellement, sa fonction est simple et profonde : recentrer le cœur vers la protection divine, couper le fil des suggestions, et créer cet éveil pratique qui empêche la croyance de se faire complice d'une idolâtrie subtile.
