À propos de la sourate La caverne
Numéro
18
Nom arabe
الكهف
Versets
110
Révélation
Médinoise
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54
وَأَمَّا مَنْ ءَامَنَ وَعَمِلَ صَـٰلِحًا فَلَهُۥ جَزَآءً ٱلْحُسْنَىٰ ۖ وَسَنَقُولُ لَهُۥ مِنْ أَمْرِنَا يُسْرًا
wa-ammā man āmana waʿamila ṣāliḥan falahu jazāan l-ḥus'nā wasanaqūlu lahu min amrinā yus'ran
Muhammad Hamidullah
Et quant à celui qui croit et fait bonne œuvre, il aura, en retour, la plus belle récompense. Et nous lui donnerons des ordres faciles à exécuter».
Rachid Maach
Quant à celui qui croit et accomplit de bonnes œuvres, Nous lui accorderons la plus belle récompense et lui adresserons des mots bienveillants. »
Centre International Nur
Quant à celui qui a cru et a fait le bien, il aura la plus belle rétribution et nous lui adresserons des paroles bienveillantes. »
Analyse mot-à-mot
wa-ammā
et
Autres traductions possibles :
man
qui
Autres traductions possibles :
āmana
['a cru']
Analyse linguistique :
a cru
Autres traductions possibles :
waʿamila
et a fait
Analyse linguistique :
et a agi
Autres traductions possibles :
ṣāliḥan
bon
Autres traductions possibles :
falahu
à lui
Autres traductions possibles :
jazāan
récompense
Autres traductions possibles :
l-ḥus'nā
ٱلْحُسْنَىٰ ۖ
Analyse linguistique :
la meilleure
Autres traductions possibles :
wasanaqūlu
nous dirons
Analyse linguistique :
nous
Autres traductions possibles :
lahu
pour lui
Analyse linguistique :
à lui
Autres traductions possibles :
min
vous faites
Analyse linguistique :
de
Autres traductions possibles :
amrinā
notre affaire
Analyse linguistique :
affaire
Autres traductions possibles :
yus'ran
facilité
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour éclairer la fin de ce premier voyage de Dhûl-Qarnayn, placé précisément au cœur du contraste entre des peuples qui font des choix égoïstes et ceux qui alignent leur volonté sur le Divin ; ici, dans le contexte où Dieu donne à Dhûl-Qarnayn le choix entre châtier ou tirer profit, le verset 88 est invoqué pour célébrer ceux qui croient et accomplissent de bonnes œuvres, ceux qui n’offrent pas leur foi en monnaie d’échange mais la vivent pleinement, et qui reçoivent en retour la plus belle récompense avec des ordres rendus faciles pour eux. Il est cité parce qu’il donne la clef spirituelle du discours : distinguer la foi vraie du calcul, promouvoir le Tawhid intérieur et la sincérité des mukhlisîn, et rappeler que la mission n’est pas d’exploiter mais de reconnaître et élever ceux dont le cœur est droit, faisant de cette récompense la boussole théologique et éthique du passage.
