À propos de la sourate La famille de 'imran
Numéro
3
Nom arabe
آل عمران
Versets
200
Révélation
Médinoise
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36
وَلَا تَحْسَبَنَّ ٱلَّذِينَ قُتِلُوا۟ فِى سَبِيلِ ٱللَّهِ أَمْوَٰتًۢا ۚ بَلْ أَحْيَآءٌ عِندَ رَبِّهِمْ يُرْزَقُونَ
walā taḥsabanna alladhīna qutilū fī sabīli l-lahi amwātan bal aḥyāon ʿinda rabbihim yur'zaqūna
Muhammad Hamidullah
Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d'Allah, soient morts. Au contraire, ils sont vivants, auprès de leur Seigneur, bien pourvus
Rachid Maach
Ne crois surtout pas que ceux qui sont tombés en défendant la cause d’Allah soient morts. Ils sont bel et bien vivants, comblés auprès de leur Seigneur.
Centre International Nur
Ne compte pas comme morts ceux qui ont été tués pour la cause d’Allah, non ils sont vivants et subsistants auprès de leur Seigneur,
Analyse mot-à-mot
walā
et non
Autres traductions possibles :
taḥsabanna
penses
Analyse linguistique :
penser
Autres traductions possibles :
alladhīna
ceux
Autres traductions possibles :
qutilū
ils ont été tués
Analyse linguistique :
tués
Autres traductions possibles :
fī
dans
Autres traductions possibles :
sabīli
chemin
Analyse linguistique :
voie
Autres traductions possibles :
l-lahi
Allah
Autres traductions possibles :
amwātan
morts
Autres traductions possibles :
bal
mais
Autres traductions possibles :
aḥyāon
vivants
Autres traductions possibles :
ʿinda
près de
Analyse linguistique :
près
Autres traductions possibles :
rabbihim
leur seigneur
Analyse linguistique :
seigneur
Autres traductions possibles :
yur'zaqūna
sont nourris
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (2)

Ce verset est cité pour ancrer, avec douceur et certitude, l’idée que ceux qui sont morts sur le sentier de Dieu restent vivants et bénéficient d’une subsistance qui nous rejoint par le lien de l’amour et de la fraternité; dans le développement, la référence explicite à la Sourate 3, La Famille d'Imran, verset 169 intervient au cœur du chapitre «Les Vivants Après la Mort : Lien d'Inspiration», quand l'orateur veut rassurer les cœurs blessés et répondre aux doutes d'Iblis sur la valeur des sacrifices, en montrant que la récompense des croyants ne se perd pas; cité ici pour légitimer la continuité entre les défunts et les vivants, ce verset tient le rôle spirituel fondamental d’un pont consolateur qui encourage le don, le service sur le sentier, et invite à recevoir avec humilité la rahma, afin que nos actes prennent sens dans une chaîne vivante de guidance et d’espérance.

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur de l’annonce du décès et de la consolation, que ceux qui sont morts « fî sabîlillâh » ne cessent pas d’être vivants aux yeux de Dieu et qu’ils reçoivent leur subsistance auprès de leur Seigneur, une parole rapportée pour apaiser les cœurs troublés et dissiper toute rumeur sur les circonstances de la mort de Sayyid Yahya. Placé immédiatement après la rassurance sur une mort naturelle et avant l'explication du titre de chahîd, ce verset sert de fondement spirituel à l’idée que sa lumière perdure, que sa chahâda vivifie notre œuvre et que son témoignage reste actif parmi nous. Il permet de légitimer l’usage du mot « chahîd » non comme preuve d’un décès suspect mais comme reconnaissance d’une présence lumineuse continue, encourageant la patience, la prière et la poursuite de l’œuvre qu’il a initiée.
