À propos de la sourate La famille de 'imran
Numéro
3
Nom arabe
آل عمران
Versets
200
Révélation
Médinoise
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36
إِنَّ ٱلدِّينَ عِندَ ٱللَّهِ ٱلْإِسْلَـٰمُ ۗ وَمَا ٱخْتَلَفَ ٱلَّذِينَ أُوتُوا۟ ٱلْكِتَـٰبَ إِلَّا مِنۢ بَعْدِ مَا جَآءَهُمُ ٱلْعِلْمُ بَغْيًۢا بَيْنَهُمْ ۗ وَمَن يَكْفُرْ بِـَٔايَـٰتِ ٱللَّهِ فَإِنَّ ٱللَّهَ سَرِيعُ ٱلْحِسَابِ
inna l-dīna ʿinda l-lahi l-is'lāmu wamā ikh'talafa alladhīna ūtū l-kitāba illā min baʿdi mā jāahumu l-ʿil'mu baghyan baynahum waman yakfur biāyāti l-lahi fa-inna l-laha sarīʿu l-ḥisābi
Muhammad Hamidullah
Certes, la religion acceptée d'Allah, c'est l'Islam. Ceux auxquels le Livre a été apporté ne se sont disputés, par agressivité entre eux, qu'après avoir reçu la science. Et quiconque ne croit pas aux signes d'Allah... alors Allah est prompt à demander compte!
Rachid Maach
La seule religion acceptée par Allah est l’islam. Ceux à qui les Ecritures ont été confiées ne se sont opposés, poussés par la jalousie, qu’après avoir reçu toutes les preuves. Que ceux qui renient les signes d’Allah sachent qu’Allah est prompt dans Ses comptes.
Centre International Nur
La (seule) religion est, pour Allah, l’Islam. Ceux à qui fut révélé le Livre ne tombèrent en désaccord, par hostilité des uns envers les autres, qu’après que la science leur fut venue. Et celui qui renie les Signes d’Allah (doit savoir qu’) Allah est prompt à dresser les comptes.
Analyse mot-à-mot
inna
en effet
Autres traductions possibles :
l-dīna
la foi
Analyse linguistique :
la religion
Autres traductions possibles :
ʿinda
près de
Analyse linguistique :
près
Autres traductions possibles :
l-lahi
Allah
Analyse linguistique :
Dieu
Autres traductions possibles :
l-is'lāmu
l'islam
Autres traductions possibles :
wamā
et ce que
Analyse linguistique :
et
Autres traductions possibles :
ikh'talafa
différa
Analyse linguistique :
différer
Autres traductions possibles :
alladhīna
ceux
Autres traductions possibles :
ūtū
reçus
Analyse linguistique :
donné
Autres traductions possibles :
l-kitāba
le livre
Autres traductions possibles :
illā
sauf
Autres traductions possibles :
min
de
Autres traductions possibles :
baʿdi
après
Autres traductions possibles :
mā
quoi
Autres traductions possibles :
jāahumu
est venu
Autres traductions possibles :
l-ʿil'mu
le savoir
Autres traductions possibles :
baghyan
injustice
Autres traductions possibles :
baynahum
entre eux
Analyse linguistique :
entre
Autres traductions possibles :
waman
et celui qui
Analyse linguistique :
et qui
Autres traductions possibles :
yakfur
nier
Analyse linguistique :
mécréance
Autres traductions possibles :
biāyāti
à des signes
Analyse linguistique :
signes
Autres traductions possibles :
l-lahi
Allah
Autres traductions possibles :
fa-inna
car
Analyse linguistique :
donc
Autres traductions possibles :
l-laha
Allah
Autres traductions possibles :
sarīʿu
rapide
Autres traductions possibles :
l-ḥisābi
le compte
Analyse linguistique :
calcul
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (2)

Ce verset est cité pour poser la pierre vivante au cœur du discours, au moment même où l’on déplore les 71, 72 et 73 divisions et que l’on appelle au retour à l’islam d'Abraham et aux Asbat ; il arrive comme un souffle qui rappelle qu’il n’existe qu’une seule foi authentique et qu’être véritablement « musulman » dépasse les formes extérieures. Dans ce contexte précis il sert à répondre aux querelles identitaires, à refuser l’idée que Dieu change selon les étiquettes, et à recentrer la communauté sur la filiation prophétique et la sibgha d’Abraham plutôt que sur des pratiques isolées. Spirituellement, sa fonction est consolatrice et normative : il rassure face aux divisions, il légitime l’appel à la conversion au vrai islam abrahamique, et il inscrit les Asbat comme les gardiens vivants de cette foi unique, guide sûr pour discerner qui partage la même voie vers le Paradis.

« Ce verset est cité pour… » dans le passage où l'auteur questionne la nature des religions et recentre le regard vers la source, il est posé comme une ancre claire au milieu de la méditation sur Dhûl-Qarnayn, précisément au moment où l'on distingue l'extérieur des formes religieuses de l'essence vivante; ad-dīn aindallah l'islam apparaît alors comme un appel à revenir au Coran, à refuser la complaisance et la passivité, à privilégier la recherche, la science et la patience plutôt que l'accumulation de traditions acceptées sans examen. Il est cité pour légitimer cette démarche intérieure, pour rappeler que les rites — Sadaqa, Hajj — sont nécessaires mais ne remplacent pas l'esprit, et pour donner à l'histoire de Dhûl-Qarnayn la portée d'une pédagogie spirituelle: conduire l'homme vers sa fonction de Khalifa, réveiller la science innée et unir les cœurs face aux épreuves, afin que l'action soit comprise et porteuse d'espérance.
