À propos de la sourate La famille de 'imran
Numéro
3
Nom arabe
آل عمران
Versets
200
Révélation
Médinoise
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36
إِذْ قَالَتِ ٱمْرَأَتُ عِمْرَٰنَ رَبِّ إِنِّى نَذَرْتُ لَكَ مَا فِى بَطْنِى مُحَرَّرًا فَتَقَبَّلْ مِنِّىٓ ۖ إِنَّكَ أَنتَ ٱلسَّمِيعُ ٱلْعَلِيمُ
idh qālati im'ra-atu ʿim'rāna rabbi innī nadhartu laka mā fī baṭnī muḥarraran fataqabbal minnī innaka anta l-samīʿu l-ʿalīmu
Muhammad Hamidullah
(Rappelle-toi) quand la femme de 'Imran dit: «Seigneur, je T'ai voué en toute exclusivité ce qui est dans mon ventre. Accepte-le donc, de moi. C'est Toi certes l' Audient et l'Omniscient.
Rachid Maach
La femme d’Imrân dit un jour : « Je Te voue, Seigneur, l’enfant que je porte en mon sein. Veuille l’accepter de ma part, Toi qui entends tout et sais tout ! »
Centre International Nur
(Souviens-toi) lorsque la femme d’Imrân dit : « Je Te voue en exclusivité ce que je porte dans mon ventre. Veuille donc l’accepter de moi, Toi Qui Entends Tout, Toi Qui es Omniscient ! »
Analyse mot-à-mot
idh
quand
Autres traductions possibles :
qālati
dit
Autres traductions possibles :
im'ra-atu
femme
Autres traductions possibles :
ʿim'rāna
Imran
Autres traductions possibles :
rabbi
Seigneur
Autres traductions possibles :
innī
je
Autres traductions possibles :
nadhartu
j'ai promis
Analyse linguistique :
promis
Autres traductions possibles :
laka
à toi
Autres traductions possibles :
mā
quoi
Analyse linguistique :
ce que
Autres traductions possibles :
fī
dans
Autres traductions possibles :
baṭnī
ventre
Autres traductions possibles :
muḥarraran
libéré
Autres traductions possibles :
fataqabbal
accepte
Autres traductions possibles :
minnī
de moi
Autres traductions possibles :
innaka
certainement
Autres traductions possibles :
anta
Tu es
Analyse linguistique :
tu
Autres traductions possibles :
l-samīʿu
l'Entendant
Analyse linguistique :
l'entendant
Autres traductions possibles :
l-ʿalīmu
le savant
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour ancrer dans le récit la naissance singulière et consacrée de Maryam, placé ici au cœur de la réflexion sur Imrân ; dans le passage, il apparaît au sein des « Versets clés sur Imrân », lorsqu’on évoque Imratou Imrân et sa parole « inni wada'atuha untha », comme preuve de l’élection d’une famille, d’une lignée destinée à porter une mission, et pour répondre aux objections qui voient une contradiction temporelle entre Haroun et Maryam ; il est convoqué non pour débattre de détails historiques, mais pour établir spirituellement que la filiation choisie est un signe, qu’Imrân relie des époques et fonde les Asbat, que la maternité de Maryam inaugure un ordre prophétique particulier, et que cette parole maternelle invite au Tadabbur, raffermit le cœur des croyants et nourrit l’argument central du texte : la cohérence d’un dessein divin qui traverse les temps et unit les générations.
