À propos de la sourate La vache
Numéro
2
Nom arabe
البقرة
Versets
286
Révélation
Médinoise
Articles liés
90
وَإِذْ قُلْنَا لِلْمَلَـٰٓئِكَةِ ٱسْجُدُوا۟ لِـَٔادَمَ فَسَجَدُوٓا۟ إِلَّآ إِبْلِيسَ أَبَىٰ وَٱسْتَكْبَرَ وَكَانَ مِنَ ٱلْكَـٰفِرِينَ
wa-idh qul'nā lil'malāikati us'judū liādama fasajadū illā ib'līsa abā wa-is'takbara wakāna mina l-kāfirīna
Muhammad Hamidullah
Et lorsque Nous demandâmes aux Anges de se prosterner devant Adam, ils se prosternèrent à l'exception d'Iblis qui refusa, s'enfla d'orgueil et fut parmi les infidèles.
Rachid Maach
Lorsque Nous avons ordonné aux anges de se prosterner devant Adam, tous se sont exécutés, excepté Satan qui refusa par orgueil de se prosterner, se comportant en impie.
Centre International Nur
Et lorsque Nous ordonnâmes aux Anges : « Prosternez-vous devant Adam ! », tous se prosternèrent excepté Iblîs qui refusa, s’enfla d’orgueil et fut du nombre des mécréants.
Analyse mot-à-mot
wa-idh
et quand
Analyse linguistique :
et
Autres traductions possibles :
qul'nā
nous avons dit
Analyse linguistique :
disons
Autres traductions possibles :
lil'malāikati
aux anges
Autres traductions possibles :
us'judū
prosternez-vous
Autres traductions possibles :
liādama
à Adam
Analyse linguistique :
Adam
Autres traductions possibles :
fasajadū
ils se prosternèrent
Analyse linguistique :
prosterner
Autres traductions possibles :
illā
sauf
Autres traductions possibles :
ib'līsa
Iblis
Autres traductions possibles :
abā
refusa
Autres traductions possibles :
wa-is'takbara
et s'enflait
Analyse linguistique :
s'est élevé
Autres traductions possibles :
wakāna
et était
Analyse linguistique :
était
Autres traductions possibles :
mina
de
Autres traductions possibles :
l-kāfirīna
les mécréants
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (2)

Ce verset est cité pour ancrer la sacralité de Balad el-Amin dans la mémoire des origines, lorsqu’on évoque la création d’Adam et la prosternation des anges : ici, l’orateur rappelle « Prosternez-vous devant Adam », expliquant que tous se sont inclinés sauf Iblis, et place ce geste au Mont Sinaï, comme preuve que cette terre est le véritable lieu où tout a commencé. Dans le flot de l’argumentation, le verset sert à légitimer la lecture géographique et spirituelle proposée contre les « bluffs touristiques » et à opposer la sainteté première au faux paradis de Néom, aux machines et aux idoles modernes ; il met en lumière l’origine du défi, ce refus d’obéir qui est à l’origine de la séduction et des ruses contemporaines. Spirituellement, il rappelle le statut originel de l’homme, le test fondamental et la nécessité de reconnaître la vraie terre sacrée pour contrer l’emprise d’Iblis et des artifices.

Ce verset est cité pour rappeler ce moment fondateur où, dans le récit de la création, Dieu annonce l'établissement d'un Khalifa et enseigne à l'homme « les noms », suscitant l'interrogation des anges et la posture d'Iblis; il surgit ici au cœur de la section sur Al‑Baqara, quand l'auteur médite sur la vocation humaine et la supériorité du savoir intérieur. Il est employé pour fonder l'idée que l'homme n'est pas une créature vaine mais porteur d'une connaissance profonde, capable — par ces noms et par la grâce — de manifester le décret divin, tandis que les anges, par leur humilité et leurs louanges, et Iblis, par son orgueil, servent de miroir pour notre libre choix. Spirituellement, ce verset assure la dignité originelle de l'homme, légitime l'appel au réveil du cœur et soutient l'appel à l'unité et au tawḥīd: connaître sa mission, c'est commencer enfin la véritable destinée humaine.
