À propos de la sourate Le repentir
Numéro
9
Nom arabe
التوبة
Versets
129
Révélation
Médinoise
Articles liés
4
يُرِيدُونَ أَن يُطْفِـُٔوا۟ نُورَ ٱللَّهِ بِأَفْوَٰهِهِمْ وَيَأْبَى ٱللَّهُ إِلَّآ أَن يُتِمَّ نُورَهُۥ وَلَوْ كَرِهَ ٱلْكَـٰفِرُونَ
yurīdūna an yuṭ'fiū nūra l-lahi bi-afwāhihim wayabā l-lahu illā an yutimma nūrahu walaw kariha l-kāfirūna
Muhammad Hamidullah
Ils veulent éteindre avec leurs bouches la lumière d'Allah, alors qu'Allah ne veut que parachever Sa lumière, quelque répulsion qu'en aient les mécréants.
Rachid Maach
Ils cherchent, par leurs mensonges, à éteindre la lumière d’Allah qui entend seulement parachever Sa lumière, n’en déplaise aux impies.
Centre International Nur
Ils voudraient bien éteindre la lumière d’Allah par leurs bouches, mais Allah ne veut Rien de moins que parfaire Sa lumière, quelque dépit qu’en aient les mécréants.
Analyse mot-à-mot
yurīdūna
veulent
Autres traductions possibles :
an
que
Autres traductions possibles :
yuṭ'fiū
éteindre
Autres traductions possibles :
nūra
lumière
Autres traductions possibles :
l-lahi
Allah
Autres traductions possibles :
bi-afwāhihim
paroles
Analyse linguistique :
bouches
Autres traductions possibles :
wayabā
refuser
Autres traductions possibles :
l-lahu
Allah
Autres traductions possibles :
illā
sauf
Autres traductions possibles :
an
que
Autres traductions possibles :
yutimma
complète
Analyse linguistique :
achever
Autres traductions possibles :
nūrahu
sa lumière
Analyse linguistique :
lumière
Autres traductions possibles :
walaw
et si
Analyse linguistique :
même si
Autres traductions possibles :
kariha
détesta
Analyse linguistique :
détester
Autres traductions possibles :
l-kāfirūna
les mécréants
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour rappeler, avec la douceur d’un souffle consolateur, que chaque tentative humaine d’éteindre la lumière n’a d’autre effet que de révéler la promesse divine de l’achèvement; ici, au cœur du récit du martyr de l'Imam Ali, il surgit comme une réponse lumineuse à la violence des frères de Joseph et aux bourreaux qui croyaient résoudre le problème en supprimant un porteur de vérité. Il est évoqué parce qu’il soutient l’idée centrale du passage : on peut tuer la personne, jamais l’irréductible source de la révélation qui a été semée dans les cœurs, et l’argument spirituel s’enracine — l’ombre du calcul humain ne peut contraindre la vie de l’esprit. Son rôle théologique est d’offrir consolation et certitude, d’affirmer la continuité vivante du message par l’inspiration, d’encourager l’abandon de la foi du commerçant et d’appeler chacun à devenir héritier, témoin et porteur de la lumière.
