À propos de la sourate Le Tout Miséricordieux
Numéro
55
Nom arabe
الرحمن
Versets
78
Révélation
Médinoise
Articles liés
5
يَسْـَٔلُهُۥ مَن فِى ٱلسَّمَـٰوَٰتِ وَٱلْأَرْضِ ۚ كُلَّ يَوْمٍ هُوَ فِى شَأْنٍ
yasaluhu man fī l-samāwāti wal-arḍi kulla yawmin huwa fī shanin
Muhammad Hamidullah
Ceux qui sont dans les cieux et la terre L'implorent. Chaque jour, Il accomplit une œuvre nouvelle.
Rachid Maach
Tous ceux qui peuplent les cieux et la terre Lui expriment sans cesse leurs besoins. A chaque instant, Son œuvre se manifeste.
Centre International Nur
Ceux qui sont dans les cieux et sur terre L’implorent (sans cesse), Lui Qui, chaque jour, S’occupe d’une œuvre (nouvelle).
Analyse mot-à-mot
yasaluhu
demande
Autres traductions possibles :
man
qui
Autres traductions possibles :
fī
dans
Autres traductions possibles :
l-samāwāti
cieux
Autres traductions possibles :
wal-arḍi
la terre
Autres traductions possibles :
kulla
tout
Autres traductions possibles :
yawmin
jour
Autres traductions possibles :
huwa
il
Autres traductions possibles :
fī
dans
Autres traductions possibles :
shanin
affaire
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (3)

Ce verset est cité pour ancrer, dans la douceur du discours, l'idée que la grâce divine est manifestement présente et sans cesse offerte à l'humanité après le Ramadan ; placé au cœur de la réflexion sur le repentir, le pardon et l'inspiration, il résonne comme un appel à reconnaître les bienfaits continus d'Allâhu et à accueillir la nouveauté spirituelle qui nous est donnée chaque jour. Dans le texte il intervient au moment où l'auteur parle de « kullayawmin huwa fi sh'an », pour montrer que la miséricorde et la lumière ne se raréfient pas mais se renouvellent, effaçant le passé et légitimant un repentir qui dépasse la simple faute morale; il est cité afin de rappeler que la révélation vivante vient comme un don permanent, invitant les croyants à l'humilité, au pardon réciproque et à regarder les autres avec la vision de la présence, témoignant ainsi d'un islam vivant et libéré du jugement figé.

Ce verset est cité pour ancrer dans le cœur l’idée que le changement n’est pas une concession humaine mais une dynamique divine, et il surgit précisément dans le chapitre où l’auteur parle du Tawhid comme révolution et de la nécessité de se convertir chaque jour ; on le place au moment où l’on oppose la routine des Quraych, le traditionalisme qui tue, à la force vive d’un Dieu qui « chaque jour accomplit une œuvre nouvelle », pour montrer que la transformation est inscrite dans la Création elle‑même; il est invoqué pour légitimer l’exigence spirituelle de ne jamais se figer, pour inviter à l’effacement progressif et à la conversion quotidienne, et pour donner un fondement théologique à la pratique: si Dieu est en perpétuel mouvement, le croyant doit répondre par un mouvement intérieur constant, une révolution du cœur qui suit le modèle divin et perpétue le sens vivant du Tawhid.

Ce verset est cité pour sceller la promesse de l’abondance divine qui accompagne ce mois, (Sourate 55, Le Tout Miséricordieux, v.29) et il tombe ici comme une clé pour le récit d’Adam, le rappel du pardon et l’invitation au retrait intérieur en Ramadan ; dans le texte il surgit au moment où l’on décrit le paradis qui se prépare, les cœurs parés de lumière et la réception sans limite de la parole de Dieu, offrant au croyant la certitude que, lorsqu’il purifie son cœur et renonce au calcul d’Iblis, il entre dans une dynamique où la miséricorde donne ce que le cœur demande ; cité pour répondre à la peur du monde technologique et du raisonnement qui aliène, il joue le rôle spirituel d’ancrage consolateur et motivant, garantissant que cette retraite, ce repentir et cette réception de la révélation débouchent sur la jouissance durable promise aux croyants.
