À propos de la sourate Les bestiaux
Numéro
6
Nom arabe
الأنعام
Versets
165
Révélation
Médinoise
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10
وَكَذَٰلِكَ نُرِىٓ إِبْرَٰهِيمَ مَلَكُوتَ ٱلسَّمَـٰوَٰتِ وَٱلْأَرْضِ وَلِيَكُونَ مِنَ ٱلْمُوقِنِينَ
wakadhālika nurī ib'rāhīma malakūta l-samāwāti wal-arḍi waliyakūna mina l-mūqinīna
Muhammad Hamidullah
Ainsi avons-Nous montré à Abraham le royaume des cieux et de la terre, afin qu'il fût de ceux qui croient avec conviction.
Rachid Maach
C’est ainsi que Nous avons montré à Abraham l’immensité du royaume des cieux et de la terre afin de le raffermir dans sa foi.
Centre International Nur
C’est ainsi que Nous montrâmes à Abraham la royauté des cieux et de la terre, pour qu’il fût de ceux qui croient avec certitude.
Analyse mot-à-mot
wakadhālika
et ainsi
Autres traductions possibles :
nurī
nous montrons
Autres traductions possibles :
ib'rāhīma
Abraham
Autres traductions possibles :
malakūta
royaume
Autres traductions possibles :
l-samāwāti
cieux
Autres traductions possibles :
wal-arḍi
terre
Analyse linguistique :
la terre
Autres traductions possibles :
waliyakūna
et qu'il soit
Analyse linguistique :
et être
Autres traductions possibles :
mina
de
Autres traductions possibles :
l-mūqinīna
les convaincus
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour rappeler qu’après avoir dénoncé l’idolâtrie et renoncé aux compromis, Abraham se voit ouvert le malakût Samawati wal Ard., et c’est précisément dans ce passage (Sourate 6, Les Bestiaux, verset 75) que l’auteur puise la clé de son propos : il montre le moment où la porte du don divin s’ouvre sans mouvement humain, où la lumière descend dans l’inertie de l’âme prête, non par l’effort logique ni par la dynamique du monde, mais par la fidélité à sa nature créaturelle. Il est nommé ici pour connecter la nécessité morale de dénoncer l’injustice à la récompense spirituelle d’une vision intérieure, et pour soutenir l’argument central du texte : recevoir de Dieu exige d’abord un détachement actif des chaînes du mouvement et du raisonnement, puis l’abandon confiant qui permet au ciel et à la terre de s’ouvrir au serviteur.
