À propos de la sourate Les djinns
Numéro
72
Nom arabe
الجن
Versets
28
Révélation
Médinoise
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2
قُلْ أُوحِىَ إِلَىَّ أَنَّهُ ٱسْتَمَعَ نَفَرٌ مِّنَ ٱلْجِنِّ فَقَالُوٓا۟ إِنَّا سَمِعْنَا قُرْءَانًا عَجَبًا
qul ūḥiya ilayya annahu is'tamaʿa nafarun mina l-jini faqālū innā samiʿ'nā qur'ānan ʿajaban
Muhammad Hamidullah
Dis: «Il m'a été révélé qu'un groupe de djinns prêtèrent l'oreille, puis dirent: «Nous avons certes entendu une Lecture [le Coran] merveilleuse,
Rachid Maach
Dis : « Il m’a été révélé qu’un groupe de djinns, après m’avoir écouté réciter le Coran, ont affirmé : “Nous avons entendu une lecture étonnante
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Dis : « Il m’a été révélé qu’un groupe de djinns, ayant prêté l’oreille, ont dit : “Nous avons certes entendu une Lecture (Qur’ân) merveilleuse,
Analyse mot-à-mot
qul
dis
Autres traductions possibles :
ūḥiya
révélé
Autres traductions possibles :
ilayya
vers moi
Analyse linguistique :
à moi
Autres traductions possibles :
annahu
qu'il
Autres traductions possibles :
is'tamaʿa
écouté
Autres traductions possibles :
nafarun
groupe
Autres traductions possibles :
mina
de
Autres traductions possibles :
l-jini
les djinns
Autres traductions possibles :
faqālū
dirent
Autres traductions possibles :
innā
nous
Autres traductions possibles :
samiʿ'nā
nous avons entendu
Autres traductions possibles :
qur'ānan
Coran
Analyse linguistique :
récitation
Autres traductions possibles :
ʿajaban
étonnement
Analyse linguistique :
merveille
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (2)

Ce verset est cité pour rappeler, dans le passage sur la « vraie lecture », comment une rencontre vive avec la parole peut troubler et réveiller l'âme : il surgit au moment où l'auteur oppose la lecture morte, purement historique et intellectuelle, à la lecture qui étonne et vivifie, et sert d'exemple concret — les Djinns qui déclarent avoir entendu un message « surprenant » incarnent l'effet même recherché pendant Ramadan. Il est cité pour montrer que la parole peut surprendre, déranger et susciter une conversion intérieure, que la Tilâwa n'est pas une simple énonciation mais une présence qui saisit. Spirituellement, ce verset joue le rôle de preuve sensible : il valide l'idée que la lecture vraie fait surgir l'étonnement, ouvre la méditation et provoque la transformation, invitant le lecteur à chercher cette rencontre où le verset cesse d'être un objet mort pour devenir mouvement et vie intérieure.

Ce verset est cité pour (Sourate 72, Les Djinns, verset 1) rappeler le moment où des êtres entendants proclament « samirna qur'anan rajaban » et ainsi relier l'étonnement des Djinns à notre propre posture de chercheur ; il apparaît ici au cœur du récit de Moise et du poisson pour souligner que la rencontre du signe n'est pas un hasard mais la conséquence d'une attention vraie, d'un Dhikr vivant qui rend le livre et les signes étonnants et parlants. Il est invoqué parce que ce mot « rajab » incarne l'étonnement nécessaire à la conversion du regard : celui qui entend et s'émerveille entre dans le temps du Maître et perçoit la présence de l'Imam, tandis que Chaytân cherchera à nous ramener dans l'oubli. Spirituellement, ce verset fonde l'idée que la révélation devient vivante pour qui cherche, ouvre la porte à l'inspiration des Ahl al-Bayt et légitime la quête comme voie d'éveil.
