À propos de la sourate Ta-Ha
Numéro
20
Nom arabe
طه
Versets
135
Révélation
Médinoise
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18
قَالَ بَصُرْتُ بِمَا لَمْ يَبْصُرُوا۟ بِهِۦ فَقَبَضْتُ قَبْضَةً مِّنْ أَثَرِ ٱلرَّسُولِ فَنَبَذْتُهَا وَكَذَٰلِكَ سَوَّلَتْ لِى نَفْسِى
qāla baṣur'tu bimā lam yabṣurū bihi faqabaḍtu qabḍatan min athari l-rasūli fanabadhtuhā wakadhālika sawwalat lī nafsī
Muhammad Hamidullah
Il dit: «J'ai vu ce qu'ils n'ont pas vu: j'ai donc pris une poignée de la trace de l'Envoyé; puis, je l'ai lancée. Voilà ce que mon âme m'a suggéré».
Rachid Maach
Il répondit : « J’ai vu des choses qui leur ont échappé. J’ai alors recueilli sur les traces laissées par le messager une poignée de terre que j’ai jetée. Voici ce que mon âme m’a suggéré. »
Centre International Nur
« J’ai vu ce qu’ils n’ont pas vu, dit-il. J’ai pris une poignée (de poussière) sur les traces de l’Envoyé (l’Ange Gabriel) et je l’ai jetée. C’est ce que mon âme m’a suggéré (de faire). »
Analyse mot-à-mot
qāla
dit
Autres traductions possibles :
baṣur'tu
j'ai vu
Analyse linguistique :
voir
Autres traductions possibles :
bimā
par
Autres traductions possibles :
lam
pas
Analyse linguistique :
non
Autres traductions possibles :
yabṣurū
ils voient
Analyse linguistique :
voir
Autres traductions possibles :
bihi
par lui
Analyse linguistique :
par
Autres traductions possibles :
faqabaḍtu
j'ai saisi
Autres traductions possibles :
qabḍatan
poignée
Autres traductions possibles :
min
de
Autres traductions possibles :
athari
trace
Autres traductions possibles :
l-rasūli
le messager
Analyse linguistique :
messager
Autres traductions possibles :
fanabadhtuhā
je l'ai rejetée
Analyse linguistique :
j'ai rejeté
Autres traductions possibles :
wakadhālika
et ainsi
Autres traductions possibles :
sawwalat
a incité
Autres traductions possibles :
lī
pour moi
Analyse linguistique :
pour
Autres traductions possibles :
nafsī
moi
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour éclairer la parole du Sâmirî dans le récit de Moise (Sourate 20, Tā-Hā, verset 96) et pour placer cette confession au cœur de la méditation eschatologique : on le trouve au moment où l'auteur évoque la descente de Moise, la construction du veau et la défense du Sâmirî qui prétend « avoir suivi les traces du rassoul », ouvrant ainsi la porte à l'explication qui lie cet acte au Dajjâl et à la précipitation de la fin. Il est évoqué parce que ses paroles servent de preuve interne au discours : elles révèlent la logique perverse d'une imitation sans Ta'wîl, d'une âme séduite qui croit agir en suivant le prophète alors qu'elle détourne la communauté. Spirituellement, ce verset joue le rôle d'avertissement pour nous, mes frères et sœurs : distinguer la vraie guidance de l'usurpation, ne pas hâter le destin, cultiver la nafsa al-mutma'innah et laisser Allâhu conduire la finalité.
