À propos de la sourate Al-A'raf
Numéro
7
Nom arabe
الأعراف
Versets
206
Révélation
Médinoise
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32
وَهُوَ ٱلَّذِى يُرْسِلُ ٱلرِّيَـٰحَ بُشْرًۢا بَيْنَ يَدَىْ رَحْمَتِهِۦ ۖ حَتَّىٰٓ إِذَآ أَقَلَّتْ سَحَابًا ثِقَالًا سُقْنَـٰهُ لِبَلَدٍ مَّيِّتٍ فَأَنزَلْنَا بِهِ ٱلْمَآءَ فَأَخْرَجْنَا بِهِۦ مِن كُلِّ ٱلثَّمَرَٰتِ ۚ كَذَٰلِكَ نُخْرِجُ ٱلْمَوْتَىٰ لَعَلَّكُمْ تَذَكَّرُونَ
wahuwa alladhī yur'silu l-riyāḥa bush'ran bayna yaday raḥmatihi ḥattā idhā aqallat saḥāban thiqālan suq'nāhu libaladin mayyitin fa-anzalnā bihi l-māa fa-akhrajnā bihi min kulli l-thamarāti kadhālika nukh'riju l-mawtā laʿallakum tadhakkarūna
Muhammad Hamidullah
C'est Lui qui envoie les vents comme une annonce de Sa Miséricorde. Puis, lorsqu'ils transportent une nuée lourde, Nous la dirigeons vers un pays mort [de sécheresse], puis Nous en faisons descendre l'eau, ensuite Nous en faisons sortir toutes espèces de fruits. Ainsi ferons-Nous sortir les morts. Peut-être vous rappellerez-vous.
Rachid Maach
C’est Lui qui fait souffler les vents annonciateurs de Sa grâce. Ceux-ci soulèvent de lourds nuages que Nous dirigeons vers une terre morte et dont Nous déversons la pluie qui fait pousser toutes sortes de fruits. C’est ainsi que Nous rendrons les morts à la vie. Peut-être saurez-vous y réfléchir.
Centre International Nur
C’est Lui Qui envoie les vents comme heureuse annonce de Sa miséricorde. Lorsqu’ils portent des nuages lourds, Nous les dirigeons vers une terre déjà morte et en faisons descendre l’eau par laquelle Nous faisons sortir toutes sortes de fruits. C’est ainsi que Nous ferons sortir les morts (des tombes), peut-être vous souviendrez-vous.
Analyse mot-à-mot
wahuwa
et il
Analyse linguistique :
il
Autres traductions possibles :
alladhī
celui
Analyse linguistique :
qui
Autres traductions possibles :
yur'silu
envoie
Autres traductions possibles :
l-riyāḥa
les vents
Autres traductions possibles :
bush'ran
bonne nouvelle
Autres traductions possibles :
bayna
entre
Autres traductions possibles :
yaday
mains
Analyse linguistique :
avant
Autres traductions possibles :
raḥmatihi
sa miséricorde
Analyse linguistique :
miséricorde
Autres traductions possibles :
ḥattā
jusqu'à
Autres traductions possibles :
idhā
quand
Analyse linguistique :
lorsque
Autres traductions possibles :
aqallat
a réduit
Analyse linguistique :
a chargé
Autres traductions possibles :
saḥāban
nuage
Autres traductions possibles :
thiqālan
lourd
Autres traductions possibles :
suq'nāhu
nous avons conduit
Autres traductions possibles :
libaladin
vers une ville
Analyse linguistique :
pays
Autres traductions possibles :
mayyitin
mort
Autres traductions possibles :
fa-anzalnā
nous avons fait descendre
Autres traductions possibles :
bihi
par
Analyse linguistique :
avec
Autres traductions possibles :
l-māa
l'eau
Autres traductions possibles :
fa-akhrajnā
nous avons fait sortir
Autres traductions possibles :
bihi
par lui
Analyse linguistique :
par
Autres traductions possibles :
min
de
Autres traductions possibles :
kulli
tout
Autres traductions possibles :
l-thamarāti
les fruits
Analyse linguistique :
fruits
Autres traductions possibles :
kadhālika
ainsi
Autres traductions possibles :
nukh'riju
nous sortons
Autres traductions possibles :
l-mawtā
les morts
Autres traductions possibles :
laʿallakum
peut-être
Autres traductions possibles :
tadhakkarūna
vous vous souvenez
Analyse linguistique :
vous souvenez
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (2)

Ce verset est cité pour poser comme une image vivante la pédagogie dont le mois de Ramadan est le théâtre : au moment où l’auteur achève son parcours des trois décades, il appelle à imaginer les « vents » qui annoncent la miséricorde, la « nuée lourde » qui descend sur une terre morte et l’eau qui fait jaillir « toute espèce de fruits », reprenant mot pour mot la scène afin de donner corps à ce que nous vivons intérieurement durant ces jours. Il est invoqué pour relier le langage de la nature à la dynamique spirituelle du jeûne — le souffle qui change nos habitudes, la pluie qui purifie nos cœurs, les fruits qui apparaissent comme signes d’une résurrection intérieure — et pour offrir une assurance : le même Pouvoir qui transforme la terre transforme l’homme, il rend possible la renaissance, la récolte de la destinée et le rappel profond à notre origine.

Ce verset est cité pour éclairer, par une image simple et vivante, la pédagogie du mois béni dans laquelle souffle un vent annonciateur, descend une pluie vivifiante et mûrissent des fruits spirituels; il apparaît au moment où l’auteur médite sur les trois décades et voit dans la nature le même mouvement que dans l’âme humaine — l’annonce qui change les habitudes, l’Esprit qui descend et nourrit le cœur, la récolte qui fait surgir les morts à la vie — et sert donc d’ancre poétique à toute l’argumentation; utilisé ici pour relier la création, l’insufflation et la parachevé en un même geste divin, il donne au discours sa force théologique en montrant que le mois n’est pas seulement un temps rituel mais une métamorphose annoncée, une miséricorde opérante qui éveille, instruit et prépare la venue finale, transformant l’homme de l’intérieur comme la pluie fait éclore la terre sèche.
