À propos de la sourate Joseph
Numéro
12
Nom arabe
يوسف
Versets
111
Révélation
Médinoise
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16
نَحْنُ نَقُصُّ عَلَيْكَ أَحْسَنَ ٱلْقَصَصِ بِمَآ أَوْحَيْنَآ إِلَيْكَ هَـٰذَا ٱلْقُرْءَانَ وَإِن كُنتَ مِن قَبْلِهِۦ لَمِنَ ٱلْغَـٰفِلِينَ
naḥnu naquṣṣu ʿalayka aḥsana l-qaṣaṣi bimā awḥaynā ilayka hādhā l-qur'āna wa-in kunta min qablihi lamina l-ghāfilīna
Muhammad Hamidullah
Nous te racontons le meilleur récit, grâce à la révélation que Nous te faisons dans ce Coran même si tu étais auparavant du nombre des inattentifs (à ces récits).
Rachid Maach
Nous te relatons, à travers cette révélation du Coran, les récits les plus sublimes et les plus édifiants dont tu n’avais jusqu’ici aucune connaissance.
Centre International Nur
Nous te faisons récit de la meilleure des histoires à travers ce que Nous te révélons dans ce Coran, même si, auparavant, tu étais certes du nombre des distraits.
Analyse mot-à-mot
naḥnu
nous
Autres traductions possibles :
naquṣṣu
nous racontons
Analyse linguistique :
raconter
Autres traductions possibles :
ʿalayka
sur toi
Analyse linguistique :
sur
Autres traductions possibles :
aḥsana
meilleur
Autres traductions possibles :
l-qaṣaṣi
le récit
Analyse linguistique :
récits
Autres traductions possibles :
bimā
par
Autres traductions possibles :
awḥaynā
révélé
Analyse linguistique :
révélation
Autres traductions possibles :
ilayka
vers toi
Analyse linguistique :
à
Autres traductions possibles :
hādhā
ceci
Analyse linguistique :
ce
Autres traductions possibles :
l-qur'āna
le Coran
Autres traductions possibles :
wa-in
et si
Analyse linguistique :
et
Autres traductions possibles :
kunta
tu étais
Analyse linguistique :
étais
Autres traductions possibles :
min
de
Autres traductions possibles :
qablihi
avant lui
Analyse linguistique :
avant
Autres traductions possibles :
lamina
certainement
Analyse linguistique :
parmi
Autres traductions possibles :
l-ghāfilīna
les distraits
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (3)

Ce verset est cité pour ouvrir le récit comme une confidence adressée au messager, posé au début de l’article comme la clef qui relie Joseph à Muhammad et qui donne sens à chaque épreuve racontée ; il est évoqué dans le contexte de la question posée dès l’introduction — pourquoi cette histoire, pourquoi Joseph — et sert de fil conducteur quand l’auteur interroge l’amour, le pardon, la confiance et le don du Ta'wîl. Il est cité pour rappeler que ce n’est pas une fable au hasard mais une leçon spécialement offerte au prophète et à sa famille, une histoire choisie pour consoler, instruire et mettre en miroir les péripéties que vivra le messager, et son rôle spirituel est de légitimer la lecture proposée : faire disparaître l’ego, accepter la souveraineté divine, voir dans les rêves et les épreuves des instruments de la volonté de Dieu plutôt que des mérites personnels.

Ce verset est cité pour ouvrir la porte à une histoire qui n’est pas simplement un récit lointain mais une leçon vivante, il sert ici de titre sacré qui attire le cœur et l’écoute vers Joseph et sa quête de sens. Placé au début du récit, il explique pourquoi l’auteur choisit cette trame parmi tant d’autres : parce qu’elle concentre la révélation, le rêve et la Ta’wîl, la mise en lumière d’un destin où Dieu opère des choix et façonne des rôles; on le cite pour capter notre attention et pour légitimer ce qui va suivre — l’interprétation du rêve, la patience face à la trahison, le refus de l’arrogance du Chaytân. Spirituellement, il sert de boussole théologique: il recentre l’auditeur sur la responsabilité, la conscience et la transformation intérieure, montrant que l’histoire est un miroir où se dévoile comment aimer être connu par Allâhu et vivre en serviteur fidèle.

Ce verset est cité pour rappeler que l’histoire de Youssouf est tenue pour la plus belle des histoires, et il est placé ici comme une clef douce qui ouvre la porte du discours sur l’abolition des noms et le tawḥīd suprême; dans le texte, il arrive au moment où l’auteur relie la trajectoire du prophète à la vocation des mukhlassûn, montrant que cette histoire n’est pas un simple récit historique mais une école spirituelle pour qui veut abolir les noms et atteindre le tawḥīd al-dhati. Il est cité parce qu’il donne autorité et beauté à l’exemple proposé : Joseph n’est pas seulement un personnage, il est le prototype du serviteur qui, par l’épreuve, la patience et la miséricorde, s’efface pour être l’instrument divin, et le verset joue donc le rôle d’un appel consolant et eschatologique, invitant le lecteur à reconnaître dans ce conte le modèle vivant de la purification intérieure et de l’espérance ultime.
