À propos de la sourate La caverne
Numéro
18
Nom arabe
الكهف
Versets
110
Révélation
Médinoise
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54
وَلَا تَقُولَنَّ لِشَا۟ىْءٍ إِنِّى فَاعِلٌ ذَٰلِكَ غَدًا
walā taqūlanna lishāy'in innī fāʿilun dhālika ghadan
Muhammad Hamidullah
Et ne dis jamais, à propos d'une chose: «Je la ferai sûrement demain»,
Rachid Maach
Et ne dis jamais : « Je ferai telle chose demain »,
Centre International Nur
Et ne dis jamais à propos de telle chose : « Je ferai cela demain »,
Analyse mot-à-mot
walā
et non
Autres traductions possibles :
taqūlanna
tu diras
Autres traductions possibles :
lishāy'in
chose
Autres traductions possibles :
innī
je
Autres traductions possibles :
fāʿilun
acteur
Analyse linguistique :
faiseur
Autres traductions possibles :
dhālika
cela
Autres traductions possibles :
ghadan
demain
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur de la réflexion sur le piège du temps, que la parole humaine ne suffit pas face à la fragilité de l’existence, Sourate 18, La Caverne, verset 23 étant introduit au moment où l’on parle de l’habitude de dire « je le ferai demain, sauf si Dieu veut » ; il surgit donc comme un réveil doux mais ferme, posé après l’exemple du pèlerinage et de la tendance à reporter l’essentiel. Dans ce passage, il est évoqué pour briser l’illusion d’un temps infini et pour ramener l’attention sur la dépendance à la volonté divine, donnant une assise spirituelle à l’injonction d’agir ici et maintenant. Sa fonction dans l’argumentation est de purifier la conscience du Khalifa face aux séductions d’Iblis : il oblige l’homme à l’humilité, à l’éveil et à la responsabilité immédiate, afin que l’amour et la parole authentique trouvent leur place sans procrastination.
