À propos de la sourate La caverne
Numéro
18
Nom arabe
الكهف
Versets
110
Révélation
Médinoise
Articles liés
54
كِلْتَا ٱلْجَنَّتَيْنِ ءَاتَتْ أُكُلَهَا وَلَمْ تَظْلِم مِّنْهُ شَيْـًٔا ۚ وَفَجَّرْنَا خِلَـٰلَهُمَا نَهَرًا
kil'tā l-janatayni ātat ukulahā walam taẓlim min'hu shayan wafajjarnā khilālahumā naharan
Muhammad Hamidullah
Les deux jardins produisaient leur récolte sans jamais manquer. Et Nous avons fait jaillir entre eux un ruisseau.
Rachid Maach
Chacun des deux vignobles, entre lesquels Nous avons fait jaillir un ruisseau, donnait ses fruits sans que jamais la récolte ne faiblit.
Centre International Nur
Les deux jardins donnaient chacun sa production régulière sans jamais y faillir. Et Nous avons fait jaillir entre eux une rivière.
Analyse mot-à-mot
kil'tā
toutes
Analyse linguistique :
les deux
Autres traductions possibles :
l-janatayni
les jardins
Autres traductions possibles :
ātat
a donné
Autres traductions possibles :
ukulahā
fruits
Autres traductions possibles :
walam
et non
Autres traductions possibles :
taẓlim
injuste
Analyse linguistique :
faire tort
Autres traductions possibles :
min'hu
de lui
Autres traductions possibles :
shayan
quelque chose
Analyse linguistique :
chose
Autres traductions possibles :
wafajjarnā
et nous avons fait jaillir
Autres traductions possibles :
khilālahumā
entre eux
Analyse linguistique :
entre
Autres traductions possibles :
naharan
un fleuve
Analyse linguistique :
fleuve
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour planter, dès l’ouverture de la parabole, l’image lumineuse et trompeuse d’un jardin comblé, d’un ruisseau jaillissant et d’une abondance qui berce l’âme dans l’illusion d’une autonomie parfaite; il est évoqué au moment précis où l’auteur met en scène les « deux hommes » pour opposer la civilisation autoproclamée à l’homme éveillé en Dieu. Le passage choisit cette description sensuelle et paisible pour faire ressentir la séduction matérielle — le confort, la puissance, la beauté — afin que surgisse ensuite la parole du compagnon comme rappel salutaire; le verset sert donc de décor moral et théologique, il installe la tentation et met en relief la fragilité de ce qu’on croit acquis, offrant au discours une image parlante qui permet d’alerter sur l’illusion des grandeurs humaines, y compris la civilisation de l’intelligence artificielle, et de ramener le lecteur vers la dépendance et la souveraineté d’Allah.
