À propos de la sourate La caverne
Numéro
18
Nom arabe
الكهف
Versets
110
Révélation
Médinoise
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54
وَدَخَلَ جَنَّتَهُۥ وَهُوَ ظَالِمٌ لِّنَفْسِهِۦ قَالَ مَآ أَظُنُّ أَن تَبِيدَ هَـٰذِهِۦٓ أَبَدًا
wadakhala jannatahu wahuwa ẓālimun linafsihi qāla mā aẓunnu an tabīda hādhihi abadan
Muhammad Hamidullah
Il entra dans son jardin coupable envers lui-même [par sa mécréance]; il dit: «Je ne pense pas que ceci puisse jamais périr,
Rachid Maach
Pénétrant dans son jardin, coupable envers lui-même, il dit : « Je ne crois pas que tout ceci puisse un jour disparaître.
Centre International Nur
Et il entra dans son jardin, injuste envers lui-même (par son comportement), et dit : « Je ne pense pas que (tout) ceci puisse périr jamais !
Analyse mot-à-mot
wadakhala
et entra
Autres traductions possibles :
jannatahu
son jardin
Analyse linguistique :
jardin
Autres traductions possibles :
wahuwa
et il
Analyse linguistique :
il
Autres traductions possibles :
ẓālimun
injuste
Autres traductions possibles :
linafsihi
pour soi
Autres traductions possibles :
qāla
dit
Autres traductions possibles :
mā
quoi
Autres traductions possibles :
aẓunnu
je pense
Autres traductions possibles :
an
que
Autres traductions possibles :
tabīda
disparaître
Analyse linguistique :
périr
Autres traductions possibles :
hādhihi
celle-ci
Analyse linguistique :
ceci
Autres traductions possibles :
abadan
éternellement
Analyse linguistique :
éternité
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour situer, au cœur de la parabole, le moment précis où l’homme vante son jardin et proclame que ceci ne périra jamais et que l’Heure ne viendra (Sourate al-Kahf, verset 35), dessinant l’orgueil profond qui l’aveugle; placé juste après la description du confort offert et avant la réponse salutaire du compagnon, il illustre la tentation d’Iblis et la fausse croyance en l’autosuffisance, persuadant que les œuvres, le clan et la civilisation confèrent l’immortalité; il est cité afin de montrer la pente de l’âme qui oublie sa création et qui confond possession et souveraineté, et joue le rôle pivot dans l’argumentation : baliser la chute morale du personnage pour mieux rendre audible le rappel du compagnon et inviter, dans une leçon spirituelle douce mais ferme, à remettre toute confiance en la volonté de Dieu plutôt qu’en les mirages du monde.
