À propos de la sourate La caverne
Numéro
18
Nom arabe
الكهف
Versets
110
Révélation
Médinoise
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54
لَّـٰكِنَّا۠ هُوَ ٱللَّهُ رَبِّى وَلَآ أُشْرِكُ بِرَبِّىٓ أَحَدًا
lākinnā huwa l-lahu rabbī walā ush'riku birabbī aḥadan
Muhammad Hamidullah
Quant à moi, c'est Allah qui est mon Seigneur; et je n'associe personne à mon Seigneur.
Rachid Maach
Pour ma part, j’ai pour Seigneur Allah auquel je n’associe aucune divinité.
Centre International Nur
Or mon Seigneur à moi c’est Allah, et à mon Seigneur je ne prête aucun associé.
Analyse mot-à-mot
lākinnā
mais
Autres traductions possibles :
huwa
il
Autres traductions possibles :
l-lahu
Allah
Analyse linguistique :
Dieu
Autres traductions possibles :
rabbī
mon Seigneur
Analyse linguistique :
mon seigneur
Autres traductions possibles :
walā
et non
Autres traductions possibles :
ush'riku
associe
Autres traductions possibles :
birabbī
à mon Seigneur
Analyse linguistique :
seigneur
Autres traductions possibles :
aḥadan
un
Analyse linguistique :
nul
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour situer, au cœur de la parabole des deux jardins, la parole orgueilleuse de l’homme qui se croit maître de son œuvre et qui affirme que son jardin ne périra jamais, que l’Heure n’arrivera pas, et que s’il doit retourner vers son Seigneur il trouvera meilleur lieu que ce jardin; il vient comme proclamation d’autosuffisance, image de la civilisation qui se confie à ses propres forces. Il est invoqué pour montrer la séduction d’Iblis et l’aveuglement qui fait oublier la création et la dépendance envers Allah, provoquant le rappel du compagnon. Spirituellement, il joue le rôle de déclencheur moral et théologique : il révèle la vanité des biens, pousse au repentir quand tout s’effondre, et impose la leçon du Tawhid et de l’humilité, rappelant que la souveraine protection appartient à Allah et non à l’illusion des grandeurs humaines.
