À propos de la sourate La caverne
Numéro
18
Nom arabe
الكهف
Versets
110
Révélation
Médinoise
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54
فَعَسَىٰ رَبِّىٓ أَن يُؤْتِيَنِ خَيْرًا مِّن جَنَّتِكَ وَيُرْسِلَ عَلَيْهَا حُسْبَانًا مِّنَ ٱلسَّمَآءِ فَتُصْبِحَ صَعِيدًا زَلَقًا
faʿasā rabbī an yu'tiyani khayran min jannatika wayur'sila ʿalayhā ḥus'bānan mina l-samāi fatuṣ'biḥa ṣaʿīdan zalaqan
Muhammad Hamidullah
il se peut que mon Seigneur, bientôt, me donne quelque chose de meilleur que ton jardin, qu'Il envoie sur [ce dernier], du ciel, quelque calamité, et que son sol devienne glissant,
Rachid Maach
il se peut que mon Seigneur m’accorde mieux que ton jardin et transforme ce dernier, par quelque calamité venant du ciel, en une terre glissante et inculte,
Centre International Nur
il se peut que mon Seigneur me donne (un jour) mieux que ton jardin, et envoie du ciel sur (le tien) quelque fléau qui le réduise en terre glissante et inculte,
Analyse mot-à-mot
faʿasā
peut-être
Autres traductions possibles :
rabbī
mon Seigneur
Analyse linguistique :
Seigneur
Autres traductions possibles :
an
que
Autres traductions possibles :
yu'tiyani
donner
Autres traductions possibles :
khayran
bien
Autres traductions possibles :
min
de
Autres traductions possibles :
jannatika
ton jardin
Analyse linguistique :
jardin
Autres traductions possibles :
wayur'sila
envoyer
Analyse linguistique :
et enverra
Autres traductions possibles :
ʿalayhā
sur elle
Autres traductions possibles :
ḥus'bānan
calcul
Analyse linguistique :
estimation
Autres traductions possibles :
mina
de
Autres traductions possibles :
l-samāi
le ciel
Analyse linguistique :
ciel
Autres traductions possibles :
fatuṣ'biḥa
devenir
Autres traductions possibles :
ṣaʿīdan
terre
Analyse linguistique :
sol
Autres traductions possibles :
zalaqan
glissant
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur de la parabole des deux jardins, la fragilité des biens et la souveraineté d'Allah (Sourate 18, al-Kahf, La Caverne, verset 40) : il surgit au moment où le compagnon corrige l'arrogance de l'homme sûr de son jardin, lui rappelant sa condition, son origine et que tout bien peut être repris. Dans le texte, il sert d'avertissement précis contre l'illusion d'un paradis construit par l'effort humain seul et contre la tentation de Iblis qui enjolive l'orgueil; il invite à la reconnaissance, à la soumission et au rappel de la volonté divine. Spirituellement, ce verset agit comme une mise en crise salutaire de l'ego collectif—une rupture qui expose la vanité des civilisations éphémères, encourage le détachement des possessions et recentre le croyant sur la dépendance à Allah, le seul refuge et la vraie récompense.
