À propos de la sourate La caverne
Numéro
18
Nom arabe
الكهف
Versets
110
Révélation
Médinoise
Articles liés
54
وَأُحِيطَ بِثَمَرِهِۦ فَأَصْبَحَ يُقَلِّبُ كَفَّيْهِ عَلَىٰ مَآ أَنفَقَ فِيهَا وَهِىَ خَاوِيَةٌ عَلَىٰ عُرُوشِهَا وَيَقُولُ يَـٰلَيْتَنِى لَمْ أُشْرِكْ بِرَبِّىٓ أَحَدًا
wa-uḥīṭa bithamarihi fa-aṣbaḥa yuqallibu kaffayhi ʿalā mā anfaqa fīhā wahiya khāwiyatun ʿalā ʿurūshihā wayaqūlu yālaytanī lam ush'rik birabbī aḥadan
Muhammad Hamidullah
Et sa récolte fut détruite et il se mit alors à se tordre les deux mains à cause de ce qu'il y avait dépensé, cependant que ses treilles étaient complètement ravagées. Et il disait: «Que je souhaite n'avoir associé personne à mon Seigneur!»
Rachid Maach
Sa récolte fut alors entièrement dévastée. Il se mit à se tordre les mains de dépit, se souvenant de tous les biens investis dans ce jardin à présent totalement détruit et s’exclamant : « Si seulement je m’étais gardé d’associer de fausses divinités à mon Seigneur ! »
Centre International Nur
Et sa récolte fut ravagée. Il se mit alors à tourner et retourner ses mains regrettant les dépenses qu’il avait effectuées, cependant que les treilles (de son jardin) avaient été complètement détruites. Il disait : « Comme je voudrais, hélas, n’avoir jamais associé personne à mon Seigneur ! »
Analyse mot-à-mot
wa-uḥīṭa
entouré
Autres traductions possibles :
bithamarihi
fruits
Analyse linguistique :
fruit
Autres traductions possibles :
fa-aṣbaḥa
il devint
Analyse linguistique :
devenu
Autres traductions possibles :
yuqallibu
change
Analyse linguistique :
retourne
Autres traductions possibles :
kaffayhi
ses mains
Analyse linguistique :
mains
Autres traductions possibles :
ʿalā
sur
Autres traductions possibles :
mā
quoi
Autres traductions possibles :
anfaqa
dépensé
Autres traductions possibles :
fīhā
dans
Analyse linguistique :
dedans
Autres traductions possibles :
wahiya
et elle
Analyse linguistique :
elle
Autres traductions possibles :
khāwiyatun
déserte
Analyse linguistique :
vide
Autres traductions possibles :
ʿalā
sur
Autres traductions possibles :
ʿurūshihā
trônes
Analyse linguistique :
toits
Autres traductions possibles :
wayaqūlu
et dit
Autres traductions possibles :
yālaytanī
—
Analyse linguistique :
si seulement
Autres traductions possibles :
lam
pas
Autres traductions possibles :
ush'rik
associe
Autres traductions possibles :
birabbī
à mon Seigneur
Analyse linguistique :
mon Seigneur
Autres traductions possibles :
aḥadan
un
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour ancrer, par une image saisissante, la leçon finale de la parabole : placé après le rappel du compagnon, il survient au moment où l’arrogance humaine reçoit son contre‑coup et où la belle illusion s’effondre, la récolte détruite, les treilles ravagées et l’homme tordant les mains face à ses dépenses vaines, appelant trop tard à la fidélité qu’il n’a pas eue. Il est cité pour frapper l’imaginaire et dire combien la superbe civilisation, les biens et la puissance sont fragiles devant la volonté divine, combien la parole de l’autre — humble et tournée vers Allah — peut réveiller la réalité et provoquer le renversement; il rappelle que nul clan, nul savoir technique, aucune séduction d’Iblis ne protège contre la perte. Spirituellement, il joue le rôle décisif d’un réveil : dévoiler la vanité, susciter un retour à la vérité première, et affirmer que la souveraine protection appartient à Allah, la meilleure récompense et le meilleur résultat.
