À propos de la sourate La caverne

Numéro

18

Nom arabe

الكهف

Versets

110

Révélation

Médinoise

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54

هُنَالِكَ ٱلْوَلَـٰيَةُ لِلَّهِ ٱلْحَقِّ ۚ هُوَ خَيْرٌ ثَوَابًا وَخَيْرٌ عُقْبًا

hunālika l-walāyatu lillahi l-ḥaqi huwa khayrun thawāban wakhayrun ʿuq'ban

Muhammad Hamidullah

En l'occurrence, la souveraine protection appartient à Allah, le Vrai. Il accorde la meilleure récompense et le meilleur résultat.

Rachid Maach

Car, en pareil cas, Allah seul, la véritable divinité, est en mesure d’apporter Son assistance à Ses serviteur auxquels Il accorde toujours la récompense la plus généreuse et garantit toujours l’issue la plus heureuse.

Centre International Nur

Car alors, la protection n’appartient qu’à Allah, le Vrai. C’est Lui Qui donne la meilleure récompense et assure la meilleure issue.

Analyse mot-à-mot

#1

hunālika

adverbe

là-bas

Analyse linguistique :

Autres traductions possibles :

ici
ce lieu
cet endroit
#2

l-walāyatu

nom

la protection

Autres traductions possibles :

la protection
la gouvernance
la direction
la tutelle
Racine:
#3

lillahi

préposition

à Allah

Analyse linguistique :

à Dieu

Autres traductions possibles :

à Dieu
pour Dieu
de Dieu
vers Dieu
Racine:
#4

l-ḥaqi

nom

la vérité

Autres traductions possibles :

la vérité
le droit
la réalité
la justesse
Racine:
#5

huwa

pronom

il

Autres traductions possibles :

il
lui
ceci
cela
#6

khayrun

adjectif

bien

Analyse linguistique :

meilleur

Autres traductions possibles :

bien
meilleur
choix
vertu
Racine:
#7

thawāban

nom

récompense

Autres traductions possibles :

récompense
prix
rétribution
gain
Racine:
#8

wakhayrun

adjectif

bien

Analyse linguistique :

meilleur

Autres traductions possibles :

meilleur
bon
supérieur
préférable
Racine:
#9

ʿuq'ban

nom

conséquence

Autres traductions possibles :

conséquence
issue
fin
récompense
Racine:

Article citant ce verset (1)

La Parabole des Deux Jardins : Dualité en l’Homme et Illusions de la Civilisation
La Parabole des Deux Jardins : Dualité en l’Homme et Illusions de la Civilisation

Ce verset est cité pour sceller la parabole comme un doux rappel ultime, posé au moment précis où l’homme, voyant son jardin anéanti et regrettant d’avoir associé d’autres puissances à son destin, se trouve démuni et sans secours humain ; placé dans le texte immédiatement après la ruine et la profession de regret, il vient annoncer que, malgré les illusions de grandeur et les efforts de civilisation, la souveraine protection appartient à Allah, le Vrai. Il est nommé pour rediriger le regard du lecteur de l’orgueil vers la dépendance première, pour rappeler que ni richesse, ni clan, ni technique ne peuvent offrir la récompense ultime ni empêcher le retrait divin, et pour jouer dans l’argumentation le rôle d’ancre théologique : affirmer le Tawhid actif, ôter l’illusion d’autonomie et inviter à l’humilité, à la reconnaissance et à la confiance en Celui qui donne et reprend.