À propos de la sourate La caverne
Numéro
18
Nom arabe
الكهف
Versets
110
Révélation
Médinoise
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54
فَلَمَّا بَلَغَا مَجْمَعَ بَيْنِهِمَا نَسِيَا حُوتَهُمَا فَٱتَّخَذَ سَبِيلَهُۥ فِى ٱلْبَحْرِ سَرَبًا
falammā balaghā majmaʿa baynihimā nasiyā ḥūtahumā fa-ittakhadha sabīlahu fī l-baḥri saraban
Muhammad Hamidullah
Puis, lorsque tous deux eurent atteint le confluent, Ils oublièrent leur poisson qui prit alors librement son chemin dans la mer.
Rachid Maach
Mais, parvenus à l’endroit indiqué, les deux hommes oublièrent leur poisson qui se fraya un passage dans la mer.
Centre International Nur
Quand ils furent arrivés au confluent, ils oublièrent leur poisson et celui-ci se fraya son chemin dans la mer.
Analyse mot-à-mot
falammā
et quand
Analyse linguistique :
alors
Autres traductions possibles :
balaghā
atteint
Analyse linguistique :
atteindre
Autres traductions possibles :
majmaʿa
rassemblement
Analyse linguistique :
confluence
Autres traductions possibles :
baynihimā
entre eux
Analyse linguistique :
entre
Autres traductions possibles :
nasiyā
oublié
Analyse linguistique :
oublièrent
Autres traductions possibles :
ḥūtahumā
leur poisson
Analyse linguistique :
poisson
Autres traductions possibles :
fa-ittakhadha
prit
Autres traductions possibles :
sabīlahu
son chemin
Analyse linguistique :
chemin
Autres traductions possibles :
fī
dans
Autres traductions possibles :
l-baḥri
la mer
Autres traductions possibles :
saraban
un groupe
Analyse linguistique :
chemin
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour rappeler, dans le passage sur le Tawhid et les voyages de Dhûl-Qarnayn, que la marche du croyant est guidée et soutenue par une force divine; Sourate 18, La Caverne, verset 61. Ici il intervient au moment où l'auteur évoque les trois voyages — du Tawhid intellectuel, de l'imperturbabilité face à l'inférieur, puis de l'aspiration au Tawhid vrai — pour ancrer l'idée que la foi n'est pas une simple idée mais un chemin conduit par Allâhu: il sert de fil conducteur montrant comment Dieu guide, élève et donne la force demandée («A'inuni bi quwwa») afin que le croyant passe du «j'essaie» au «je suis». Sur le plan spirituel, sa fonction est d'asseoir la conviction que la supériorité promise aux croyants naît d'une aide céleste qui transforme l'état intérieur en puissance active, collective et victorieuse face à l'injustice.
