À propos de la sourate La caverne
Numéro
18
Nom arabe
الكهف
Versets
110
Révélation
Médinoise
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54
فَٱنطَلَقَا حَتَّىٰٓ إِذَآ أَتَيَآ أَهْلَ قَرْيَةٍ ٱسْتَطْعَمَآ أَهْلَهَا فَأَبَوْا۟ أَن يُضَيِّفُوهُمَا فَوَجَدَا فِيهَا جِدَارًا يُرِيدُ أَن يَنقَضَّ فَأَقَامَهُۥ ۖ قَالَ لَوْ شِئْتَ لَتَّخَذْتَ عَلَيْهِ أَجْرًا
fa-inṭalaqā ḥattā idhā atayā ahla qaryatin is'taṭʿamā ahlahā fa-abaw an yuḍayyifūhumā fawajadā fīhā jidāran yurīdu an yanqaḍḍa fa-aqāmahu qāla law shi'ta lattakhadhta ʿalayhi ajran
Muhammad Hamidullah
Ils partirent donc tous deux; et quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants; mais ceux-ci refusèrent de leur donner l'hospitalité. Ensuite, ils y trouvèrent un mur sur le point de s'écrouler. L'homme le redressa. Alors [Moïse] lui dit: «Si tu voulais, tu aurais bien pu réclamer pour cela un salaire».
Rachid Maach
Poursuivant leur route, Moïse et son compagnon arrivèrent dans une cité dont les habitants, auxquels les deux hommes réclamèrent à manger, leur refusèrent l’hospitalité. Là, ils trouvèrent un mur sur le point de s’écrouler que l’homme décida de redresser. Moïse lui fit remarquer : « Tu pourrais, si tu le voulais, réclamer un salaire pour ce travail. »
Centre International Nur
Ils reprirent tous deux leur route jusqu’à ce qu’ils atteignent un village où ils demandèrent à ses habitants de leur donner à manger, mais ces derniers leur refusèrent l’hospitalité. (Puis les deux compagnons de voyage) trouvèrent un mur sur le point de s’écrouler. (L’homme) le répara alors, et (Moïse) lui fit observer : « Si tu voulais, tu pourrais réclamer un salaire pour (un tel travail). »
Analyse mot-à-mot
fa-inṭalaqā
فَٱنطَلَقَا
Analyse linguistique :
partirent
Autres traductions possibles :
ḥattā
jusqu'à
Autres traductions possibles :
idhā
quand
Analyse linguistique :
lorsque
Autres traductions possibles :
atayā
venir
Autres traductions possibles :
ahla
gens
Autres traductions possibles :
qaryatin
village
Analyse linguistique :
localité
Autres traductions possibles :
is'taṭʿamā
demander
Autres traductions possibles :
ahlahā
sa famille
Analyse linguistique :
habitants
Autres traductions possibles :
fa-abaw
refusèrent
Autres traductions possibles :
an
que
Autres traductions possibles :
yuḍayyifūhumā
les accueillir
Analyse linguistique :
accueillir
Autres traductions possibles :
fawajadā
trouvèrent
Autres traductions possibles :
fīhā
dans
Analyse linguistique :
dedans
Autres traductions possibles :
jidāran
mur
Autres traductions possibles :
yurīdu
veut
Autres traductions possibles :
an
que
Autres traductions possibles :
yanqaḍḍa
s'effondre
Analyse linguistique :
s'effondrer
Autres traductions possibles :
fa-aqāmahu
l'établir
Analyse linguistique :
ériger
Autres traductions possibles :
qāla
dit
Autres traductions possibles :
law
si
Autres traductions possibles :
shi'ta
veux-tu
Analyse linguistique :
voulu
Autres traductions possibles :
lattakhadhta
tu aurais pris
Analyse linguistique :
aurais pris
Autres traductions possibles :
ʿalayhi
sur lui
Autres traductions possibles :
ajran
récompense
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour marquer le point culminant du voyage de Moise avec Al-Khidr, lorsque la scène de séparation survient après les trois épreuves, et il est nommé ici comme la clé qui ouvre le Ta’wîl des actes mystérieux. Dans le texte, il apparaît juste au moment où la leçon se clôt : la patience a été testée, la science innée révélée, et l’explication divine va enfin être donnée ; on le cite pour légitimer ces actes apparemment incompréhensibles et pour rappeler que toute sagesse vient par permission d’Allâhu. Son rôle spirituel est d’enseigner l’humilité face aux voies cachées de la providence, d’imposer la confiance et la patience comme posture intérieure, et de montrer que recevoir la vérité exige un cœur apaisé et prêt à accepter des causes dépassant l’entendement humain, posture qui, selon le passage, devient bouclier contre les séductions du Dajjâl et les tourments des fins des temps.
