À propos de la sourate La caverne
Numéro
18
Nom arabe
الكهف
Versets
110
Révélation
Médinoise
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54
أَمَّا ٱلسَّفِينَةُ فَكَانَتْ لِمَسَـٰكِينَ يَعْمَلُونَ فِى ٱلْبَحْرِ فَأَرَدتُّ أَنْ أَعِيبَهَا وَكَانَ وَرَآءَهُم مَّلِكٌ يَأْخُذُ كُلَّ سَفِينَةٍ غَصْبًا
ammā l-safīnatu fakānat limasākīna yaʿmalūna fī l-baḥri fa-aradttu an aʿībahā wakāna warāahum malikun yakhudhu kulla safīnatin ghaṣban
Muhammad Hamidullah
Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens qui travaillaient en mer. Je voulais donc le rendre défectueux, car il y avait derrière eux un roi qui saisissait de force tout bateau.
Rachid Maach
S’agissant du bateau, il appartenait à de pauvres travailleurs de la mer. J’ai voulu l’endommager car ils allaient au-devant d’un roi qui s’emparait de force de toute embarcation en bon état.
Centre International Nur
Quant au bateau, il appartenait à de pauvres travailleurs de la mer. Si j’ai voulu l’endommager c’est parce qu’il y avait derrière eux un roi qui s’emparait de force de tous les bateaux (en bon état).
Analyse mot-à-mot
ammā
quant à
Analyse linguistique :
quant
Autres traductions possibles :
l-safīnatu
navire
Analyse linguistique :
le navire
Autres traductions possibles :
fakānat
était
Autres traductions possibles :
limasākīna
pauvres
Autres traductions possibles :
yaʿmalūna
ils agissent
Analyse linguistique :
travaillent
Autres traductions possibles :
fī
dans
Autres traductions possibles :
l-baḥri
la mer
Autres traductions possibles :
fa-aradttu
je voulais
Analyse linguistique :
vouloir
Autres traductions possibles :
an
que
Autres traductions possibles :
aʿībahā
défaut
Autres traductions possibles :
wakāna
et était
Analyse linguistique :
était
Autres traductions possibles :
warāahum
derrière eux
Analyse linguistique :
derrière
Autres traductions possibles :
malikun
roi
Autres traductions possibles :
yakhudhu
prendre
Analyse linguistique :
prend
Autres traductions possibles :
kulla
tout
Analyse linguistique :
toute
Autres traductions possibles :
safīnatin
navire
Autres traductions possibles :
ghaṣban
par force
Analyse linguistique :
usurpation
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour marquer ce moment où la rencontre entre Moise et Al-Khidr arrive à son terme, posé dans le récit comme la séparation nécessaire après l’épreuve de la patience et de la foi, et il est évoqué ici au cœur de la troisième histoire pour relier l’enseignement vécu aux leçons que l’âme doit recevoir ; l’article le place précisément après les trois épisodes — le bateau, l’enfant, le mur — pour rappeler que certaines sagesses sont données par permission d’Allâhu et que le compagnonnage a des limites quand la mission divine s’achève. Il est cité afin d’ordonner l’humilité : accepter que la science innée dépasse la logique humaine et que la fin d’un apprentissage est sanctifiée par la séparation, et son rôle spirituel est d’ancrer la confiance et la patience, d’éduquer au renoncement aux réponses immédiates, et de forger en nous la résistance intérieure contre les séductions du Dajjâl et les tempêtes de Gog and Magog.
