À propos de la sourate La caverne
Numéro
18
Nom arabe
الكهف
Versets
110
Révélation
Médinoise
Articles liés
54
قَالَ هَـٰذَا رَحْمَةٌ مِّن رَّبِّى ۖ فَإِذَا جَآءَ وَعْدُ رَبِّى جَعَلَهُۥ دَكَّآءَ ۖ وَكَانَ وَعْدُ رَبِّى حَقًّا
qāla hādhā raḥmatun min rabbī fa-idhā jāa waʿdu rabbī jaʿalahu dakkāa wakāna waʿdu rabbī ḥaqqan
Muhammad Hamidullah
Il dit: «C'est une miséricorde de la part de mon Seigneur. Mais, lorsque la promesse de mon Seigneur viendra, Il le nivellera. Et la promesse de mon Seigneur est vérité».
Rachid Maach
Dhou Al-Qarnayn affirma : « Ce barrage est une grâce de mon Seigneur. Mais le jour où s’accomplira Sa promesse, il sera, par Sa volonté, entièrement rasé. La promesse de Mon Seigneur se réalisera inéluctablement. »
Centre International Nur
Il dit : « Ceci est un effet de la grâce de mon Seigneur. Mais le jour où arrivera la promesse de mon Seigneur, Il rasera cet ouvrage. Car la promesse de mon Seigneur est pure vérité.
Analyse mot-à-mot
qāla
dit
Autres traductions possibles :
hādhā
ceci
Analyse linguistique :
ce
Autres traductions possibles :
raḥmatun
miséricorde
Autres traductions possibles :
min
de
Autres traductions possibles :
rabbī
mon Seigneur
Autres traductions possibles :
fa-idhā
donc
Analyse linguistique :
alors
Autres traductions possibles :
jāa
est venu
Autres traductions possibles :
waʿdu
promesse
Autres traductions possibles :
rabbī
mon Seigneur
Autres traductions possibles :
jaʿalahu
il le fit
Analyse linguistique :
a fait
Autres traductions possibles :
dakkāa
écrasement
Autres traductions possibles :
wakāna
et était
Analyse linguistique :
était
Autres traductions possibles :
waʿdu
promesse
Autres traductions possibles :
rabbī
mon Seigneur
Analyse linguistique :
Seigneur
Autres traductions possibles :
ḥaqqan
véritablement
Analyse linguistique :
vérité
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (2)

Ce verset est cité pour… éclairer, dans le fil du discours, la réalité de la miséricorde qui dépasse notre temps et nos barrières, et pour poser Dhûl-Qarnayn comme modèle de celui qui vit hors du temps, lié à la nuit de l’Hujja. Au moment où le conférencier évoque la miséricorde (rahma) et l’histoire eschatologique qu’on goûte en Laylatoul Qadr, ce passage survient: il souligne que ce que l’homme ne peut percer, Dieu l’accueille comme miséricorde et que la promesse divine finira par tout niveler. Il est cité pour rassurer, pour rappeler que la puissance de la rahma transcende l’effort humain et que la promesse de Dieu est vérité; ainsi le verset sert d’ancre théologique, donnant sens au repentir (Tawba) proposé cette nuit, invitant à l’espérance et à la patience jusqu’à la réalisation de la promesse, in sha’ Allah.

Ce verset est cité pour ancrer, dans la douceur et la gravité du discours, l’idée que la miséricorde divine est à la fois protection présente et promesse eschatologique (Sourate 18, La Caverne, v.98) ; il arrive au moment où l’orateur lie le repentir d’Adam à la grandeur des élus et introduit Dhûl-Qarnayn comme modèle de celui qui est hors du temps, « Sahib al-‘Aṣr wa al-Zaman », dont la barrière est décrite comme une miséricorde du Seigneur mais qui sera nivelée quand viendra la promesse divine ; il est cité pour montrer que la miséricorde accorde un abri, une mission et un délai sacrés, tout en rappelant que cette faveur a un sens eschatologique et n’abolit pas l’ultime vérité de Dieu ; spirituellement, ce verset sert à légitimer la figure de l’élu et la nuit hors du temps, à rassurer les opprimés et à rappeler que la mission humaine s’inscrit dans la miséricorde qui prépare la réalisation finale.
