À propos de la sourate La concertation
Numéro
42
Nom arabe
الشورى
Versets
53
Révélation
Médinoise
Articles liés
8
ذَٰلِكَ ٱلَّذِى يُبَشِّرُ ٱللَّهُ عِبَادَهُ ٱلَّذِينَ ءَامَنُوا۟ وَعَمِلُوا۟ ٱلصَّـٰلِحَـٰتِ ۗ قُل لَّآ أَسْـَٔلُكُمْ عَلَيْهِ أَجْرًا إِلَّا ٱلْمَوَدَّةَ فِى ٱلْقُرْبَىٰ ۗ وَمَن يَقْتَرِفْ حَسَنَةً نَّزِدْ لَهُۥ فِيهَا حُسْنًا ۚ إِنَّ ٱللَّهَ غَفُورٌ شَكُورٌ
dhālika alladhī yubashiru l-lahu ʿibādahu alladhīna āmanū waʿamilū l-ṣāliḥāti qul lā asalukum ʿalayhi ajran illā l-mawadata fī l-qur'bā waman yaqtarif ḥasanatan nazid lahu fīhā ḥus'nan inna l-laha ghafūrun shakūrun
Muhammad Hamidullah
Telle est la [bonne nouvelle] qu'Allah annonce à ceux de Ses serviteurs qui croient et accomplissent les bonnes œuvres! Dis: «Je ne vous en demande aucun salaire si ce n'est l'affection eu égard à [nos liens] de parenté». Et quiconque accomplit une bonne action, Nous répondons par [une récompense] plus belle encore. Allah est certes Pardonneur et Reconnaissant.
Rachid Maach
qu’Allah annonce à Ses serviteurs qui croient et font le bien. Dis : « Je ne vous réclame aucun salaire en échange, mais seulement votre bienveillance au nom des liens du sang qui nous unissent. » Quiconque accomplit une bonne action recevra une récompense bien supérieure. Allah est Très Clément et Très Reconnaissant.
Centre International Nur
Telle est l’heureuse nouvelle qu’Allah annonce à Ses serviteurs qui croient et accomplissent les bonnes œuvres. Dis : « Je ne vous réclame pour cela aucune récompense, hors l’affection due aux proches. » Quiconque accomplit une bonne action Nous la lui rendrons encore meilleure. Allah est Absoluteur et si Reconnaissant !
Analyse mot-à-mot
dhālika
cela
Autres traductions possibles :
alladhī
celui
Autres traductions possibles :
yubashiru
yubashiru
Analyse linguistique :
annonce
Autres traductions possibles :
l-lahu
Allah
Autres traductions possibles :
ʿibādahu
عِبَادَهُ
Analyse linguistique :
serviteur
Autres traductions possibles :
alladhīna
ceux
Autres traductions possibles :
āmanū
ont cru
Autres traductions possibles :
waʿamilū
agir
Analyse linguistique :
et ont
Autres traductions possibles :
l-ṣāliḥāti
ٱلصَّـٰلِحَـٰتِ ۗ
Analyse linguistique :
les bonnes actions
Autres traductions possibles :
qul
dis
Autres traductions possibles :
lā
ne
Analyse linguistique :
non
Autres traductions possibles :
asalukum
vous
Analyse linguistique :
demande
Autres traductions possibles :
ʿalayhi
sur lui
Analyse linguistique :
sur
Autres traductions possibles :
ajran
récompense
Autres traductions possibles :
illā
sauf
Autres traductions possibles :
l-mawadata
ٱلْمَوَدَّةَ
Analyse linguistique :
affection
Autres traductions possibles :
fī
dans
Autres traductions possibles :
l-qur'bā
ٱلْقُرْبَىٰ ۗ
Analyse linguistique :
la parenté
Autres traductions possibles :
waman
et celui qui
Analyse linguistique :
et
Autres traductions possibles :
yaqtarif
يَقْتَرِفْ
Analyse linguistique :
commettre
Autres traductions possibles :
ḥasanatan
bonne action
Autres traductions possibles :
nazid
نَّزِدْ
Analyse linguistique :
ajouter
Autres traductions possibles :
lahu
pour lui
Analyse linguistique :
à lui
Autres traductions possibles :
fīhā
dans
Analyse linguistique :
dedans
Autres traductions possibles :
ḥus'nan
حُسْنًا ۚ
Analyse linguistique :
bien
Autres traductions possibles :
inna
en effet
Analyse linguistique :
certes
Autres traductions possibles :
l-laha
Allah
Autres traductions possibles :
ghafūrun
pardonneur
Autres traductions possibles :
shakūrun
reconnaissant
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour ancrer, dans la douceur et la gravité d’un appel divin, l’exigence d’un amour qui dépasse la simple admiration esthétique et devient engagement concret envers les Ahl al-Bayt; ici, au cœur du passage qui médite sur al-Mawadda fi l-Qurbâ, il intervient comme clé contextuelle rappelant la prière et la bénédiction sur Âl Muhammad, reliant la formule liturgique à une obligation spirituelle. On l’invoque parce qu’il légitime la posture proposée par l’auteur : aimer signifie servir, prendre position, suivre les Asbat et recevoir leur guidance, non comme un caprice humain mais comme une injonction révélée. Son rôle théologique est donc de transformer le sentiment en devoir sacré, de faire de l’affection un acte de loyauté eschatologique qui inscrit l’âme du croyant parmi les oulou l-albâb, appelés à reconnaître la lignée pure et à se tenir prêts pour la mission finale du Mahdi et du Messie.

Ce verset est cité pour ancrer, au cœur de la méditation sur l'amour, une boussole simple et décisive : dans la section où l'on évoque la miséricorde du Ramadan, la quarantaine et la lumière vivante des Ahl al-Bayt, il apparaît comme la clé qui transforme une émotion vague en engagement concret, en lien filial et spirituel où l'affection devient acte d'obéissance et de suivi du Messager; il est convoqué pour rappeler que l'amour demandé n'est pas sentiment superficiel mais fidélité aux liens sacrés — Ali, Fatima et leurs enfants — et que cet amour, lorsqu'il est assumé, ouvre la porte à l'amour divin et au pardon, tout en permettant à la lumière prophétique de jaillir en nous; sa fonction théologique dans le propos est donc d'ordonner l'affection : aimer, suivre, recevoir la miséricorde, et ainsi transformer la dévotion ramadanesque en héritage vivant.
Articles citant ce verset (5)

Ce verset est cité pour poser, avec douceur et clarté, la réponse à la question que soulève le texte au moment où il nous invite à nous présenter à la table de Dieu : que peut-on offrir à Celui qui n’a besoin de rien ? En mentionnant la Sourate Ach-Chûrâ (42), verset 23, l’auteur replace le don dans le registre du cœur — il rappelle que notre présent ne doit pas être matériel mais l’amour pour les proches du Messager, ce lien d’affection qui se manifeste par les salawât. Ici le verset sert d’ancrage spirituel : il légitime et oriente la pratique proposée — « Allâhumma salli ‘alâ Muhammad wa âli Muhammad » — en transformant l’éthique de la visite divine en offrande d’amour et de fidélité, en acte intérieur de pureté et d’humilité, donnant ainsi au Ramadan sa dimension de rencontre et non de consommation.

Ce verset est cité pour ancrer l’offrande que l’on peut réellement présenter à Celui qui n’a besoin de rien, en le plaçant au cœur de la méditation sur le jeûne; dans le passage il surgit exactement au moment où l’auteur demande «Que pouvons-nous offrir à Celui qui n’a besoin de rien ?» et répond en invitant le lecteur à comprendre que le don véritable est d’ordre affectif et relationnel; en rappelant le verset (Sourate 42, Ach-Chûrâ, v.23) l’article affirme que l’amour pour les proches de Dieu est le présent que Dieu désire, et fait ainsi le lien spirituel entre la préparation intérieure du jeûneur — piété, pureté, parfum de l’âme — et la pratique concrète des salawât; le verset devient la boussole théologique qui légitime et sublime l’humilité amoureuse offerte au messager et à sa famille lors de cette invitation divine.

Ce verset est cité pour rappeler, dans la célébration du messager comme lumière et miséricorde, que sa seule demande n'est pas matérielle mais affective et communautaire, «je ne vous demande aucun salaire si ce n'est l'amour pour les proches», placé précisément au moment où le discours appelle à aimer les Ahl el-Bayt et à s'unir sans division; il surgit pour légitimer spirituellement cette insistance sur l'amour des proches comme la récompense unique et nécessaire, recentrant le croyant sur le lien vivant entre le messager, sa famille et l'esprit du message, plutôt que sur des gains ou des schèmes partisans; son rôle est d'établir une base théologique et morale pour l'unité et la fidélité au projet du Messager, transformant l'amour des proches en acte salvateur et en fil conducteur qui maintient la lumière du Prophète active jusqu'à la fin des temps.
