À propos de la sourate La destinée
Numéro
97
Nom arabe
القدر
Versets
5
Révélation
Médinoise
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18
وَمَآ أَدْرَىٰكَ مَا لَيْلَةُ ٱلْقَدْرِ
wamā adrāka mā laylatu l-qadri
Muhammad Hamidullah
Et qui te dira ce qu'est la nuit d'Al-Qadr?
Rachid Maach
Mais qui pourrait t’indiquer ce qu’est la Nuit des décrets divins ?
Centre International Nur
Et qui te fera jamais savoir ce qu’est la nuit du Destin ?
Analyse mot-à-mot
wamā
et ce que
Analyse linguistique :
et
Autres traductions possibles :
adrāka
t'a fait savoir
Analyse linguistique :
t'a informé
Autres traductions possibles :
mā
quoi
Autres traductions possibles :
laylatu
nuit
Autres traductions possibles :
l-qadri
le destin
Analyse linguistique :
la valeur
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour ancrer la nuit en une présence vivante et décisive, Inna anzalnahu fee laylatil qadr (Sourate 97, Le Destin, verset 2) est évoqué au cœur de la section « La Signification de Laylat Al-Qadr » comme l’assise qui fait descendre sens et miséricorde sur l’âme rassemblée; placé juste avant la description de la descente des anges et du décret, il justifie les invocations, le repentir cosmique et l’attente d’une renaissance collective, car il lie la nuit à une révélation qui traverse le temps et scelle les destins; cité pour rappeler que ce moment n’est pas symbolique mais opératif, il donne autorité spirituelle aux pratiques décrites — prières, du'as pour le Mahdi, solidarité avec les opprimés — et offre à la communauté l’espérance d’un pardon intégral et d’un recommencement au-delà du passé, lumière qui transforme la peur en engagement.

Ce verset est cité pour ancrer, au cœur de la troisième décade, la réalité sacrée que nous cherchons : dans le passage consacré à Laylat Al-Qadr (Sourate 97, Le Destin, verset 2) il est évoqué au moment où l’article parle de la nuit meilleure que mille mois, de la descente des anges et de l’Esprit et de la paix jusqu’au lever de l’aube ; il vient rappeler pourquoi nous veillons avec l’Imam et pourquoi la nuit est cachée, non comme un mystère arbitraire mais comme une invitation à mériter la révélation par le repentir et l’éveil sincère ; sa fonction spirituelle est de transformer la proposition théologique en appel vécu, d’assurer que la descente divine et l’ordre des anges accompagnent celui qui vient démuni et repentant, et de donner au texte la puissance consolante et exigeante qui fait du jeûne et de la veille une récolte réelle, une élévation vers les serviteurs agréés de Dieu.
Articles citant ce verset (5)

Ce verset est cité pour… rappeler, au cœur du chapitre « Le Secret de la Sourate Al-Qadr », que ce soir n’est pas une simple nuit humaine mais l’instant où Dieu a « fait descendre » ce qui réunit les temps : la révélation, les anges et l’Esprit (al-Rûh). Dans le texte, il apparaît comme l’assise première qui légitime la vision festive et préparatoire — al-ghusl, le parfum, le kohl — et soutient l’affirmation que notre destinée originelle se profile ici, hors du temps d’Iblis. Il est invoqué pour donner poids à l’idée que l’ordre divin (Amr) descend et décrète notre devenir; il permet au discours de passer du désir spirituel à la certitude mystique, en faisant de Laylat Al-Qadr le lieu où s’accomplit la paix (salâm) et où s’envisage le retour au paradis, en attente du Messie et du Mahdi.

Ce verset est cité pour nous ancrer, d’emblée, dans la sacrée atmosphère de Laylati l-Qadr où tout descend et tout se tait en paix jusqu’à l’aube, et pour dire que cette nuit n’est pas seulement du temps mais une ouverture : « Tanazzalu l-mala’ikatu wa r-ruhu fihi bi-idhni rabbihim min kulli Amr. Salamun hiya hatta matla‘i l-fajr. » Dans le contexte de l’article, il sert à légitimer la présence des anges, de l’Esprit et des bien-aimés invisibles autour de nous, à profaner la routine pour nous inviter à la Tawba immédiate et à la miséricorde, et à fonder spirituellement le programme proposé — dhikr, istighfar, prière pour l’Imam — comme réponses justes à une nuit où la porte de Dieu est large ouverte; il remplit ainsi le rôle d’un phare silencieux qui rappelle que la grâce descend, que le repentir peut être entendu et que la paix de cette nuit transforme notre cœur en réceptacle de renouveau.

Ce verset est cité pour ancrer, dès l'ouverture et au cœur de la méditation, la réalité transcendante de Laylat Al-Qadr (Sourate 97, La Nuit du Destin, verset 2) : il apparaît au moment où l'assemblée cherche à sortir du temps, à ouvrir la porte du repentir et à accueillir l'esprit et les anges. Il est cité pour rappeler la descente même de cette nuit hors du temps, meilleure que mille mois, et pour légitimer l'istighfar collectif, le retour à la fitra et l'attente eschatologique qui traverse le discours — le verset donne la clef qui relie la prière, la miséricorde et la présence de l'Imam à la réalité d'une nuit où le décret et la paix sont offerts jusqu'à l'aube. Spirituellement, il pose la fondation: la nuit est un don, une ouverture de destin et de paix qui invite au repentir, à la communion et à la transformation intérieure.
