À propos de la sourate La lumière
Numéro
24
Nom arabe
النور
Versets
64
Révélation
Médinoise
Articles liés
6
فِى بُيُوتٍ أَذِنَ ٱللَّهُ أَن تُرْفَعَ وَيُذْكَرَ فِيهَا ٱسْمُهُۥ يُسَبِّحُ لَهُۥ فِيهَا بِٱلْغُدُوِّ وَٱلْـَٔاصَالِ
fī buyūtin adhina l-lahu an tur'faʿa wayudh'kara fīhā us'muhu yusabbiḥu lahu fīhā bil-ghuduwi wal-āṣāli
Muhammad Hamidullah
Dans des maisons [des mosquées] qu'Allah a permis que l'on élève, et où Son Nom est invoqué; Le glorifient en elles matin et après-midi,
Rachid Maach
Dans des temples qu’Allah a permis d’élever afin que Son nom y soit invoqué, Lui rendent gloire matin et soir
Centre International Nur
Dans des maisons qu’Allah a donné l’autorisation d’élever afin que Son nom y soit évoqué, Lui rendent gloire, matin et soir,
Analyse mot-à-mot
fī
dans
Autres traductions possibles :
buyūtin
maisons
Autres traductions possibles :
adhina
a permis
Autres traductions possibles :
l-lahu
Allah
Autres traductions possibles :
an
que
Autres traductions possibles :
tur'faʿa
élevées
Analyse linguistique :
être élevé
Autres traductions possibles :
wayudh'kara
et mentionnées
Analyse linguistique :
et être mentionné
Autres traductions possibles :
fīhā
dans
Autres traductions possibles :
us'muhu
son nom
Analyse linguistique :
nom
Autres traductions possibles :
yusabbiḥu
glorifie
Autres traductions possibles :
lahu
pour lui
Analyse linguistique :
lui
Autres traductions possibles :
fīhā
dans
Autres traductions possibles :
bil-ghuduwi
du matin
Analyse linguistique :
le matin
Autres traductions possibles :
wal-āṣāli
et du soir
Analyse linguistique :
l'après-midi
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (2)

Ce verset est cité pour inscrire, juste après la métaphore de la lumière, la nécessité d’un lieu humainement élevé mais spirituellement autorisé, une maison dont l’élévation dépend de la permission de Dieu et où son nom est invoqué matin et après-midi. Dans le texte, il intervient pour fixer le cadre : la lumière n’est pas flottante, elle descend et s’organise dans des maisons choisies, porteuses du message, et non dans des constructions où l’on prononcerait son nom sans consécration. Il est convoqué pour rappeler que l’autorité première revient à Dieu — l’élection, la permission — et pour légitimer l’idée que seuls les hommes qui bâtissent et habitent ces maisons, soumis à cette permission, incarnent la vraie masculinité spirituelle; le verset devient ainsi le pivot théologique qui relie la guidance, l’al-ghayb et l’abandon de sa propre volonté au service de la transmission divine.

Ce verset est cité pour ancrer, d’un souffle calme et lumineux, l’idée que l’homme véritable se reconnaît dans des maisons élevées pour l’invocation d’Allah où la prière et la Zakât ne sont pas des formalités mais la matière vive de la communauté ; il apparaît au milieu d’une réflexion sur les piliers, surtout la Zakât, et sert de contrepoint aux dérives commerçantes que l’auteur dénonce, montrant que l’islam n’est pas un business mais une lumière qui façonne des rijal capables de donner, de protéger et de marcher fi sabilillah ; il est invoqué afin de définir spirituellement qui est l’homme – non pas le lâche absorbé par le troc et la cupidité, mais celui dont le cœur est tourné vers la justice, la prière et la solidarité – et joue ici le rôle d’un critère moral et communautaire, une boussole qui sépare l’action pure de la compromission et invite à reconstruire des familles et des assemblées sanctifiées.
