À propos de la sourate La lumière
Numéro
24
Nom arabe
النور
Versets
64
Révélation
Médinoise
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6
۞ ٱللَّهُ نُورُ ٱلسَّمَـٰوَٰتِ وَٱلْأَرْضِ ۚ مَثَلُ نُورِهِۦ كَمِشْكَوٰةٍ فِيهَا مِصْبَاحٌ ۖ ٱلْمِصْبَاحُ فِى زُجَاجَةٍ ۖ ٱلزُّجَاجَةُ كَأَنَّهَا كَوْكَبٌ دُرِّىٌّ يُوقَدُ مِن شَجَرَةٍ مُّبَـٰرَكَةٍ زَيْتُونَةٍ لَّا شَرْقِيَّةٍ وَلَا غَرْبِيَّةٍ يَكَادُ زَيْتُهَا يُضِىٓءُ وَلَوْ لَمْ تَمْسَسْهُ نَارٌ ۚ نُّورٌ عَلَىٰ نُورٍ ۗ يَهْدِى ٱللَّهُ لِنُورِهِۦ مَن يَشَآءُ ۚ وَيَضْرِبُ ٱللَّهُ ٱلْأَمْثَـٰلَ لِلنَّاسِ ۗ وَٱللَّهُ بِكُلِّ شَىْءٍ عَلِيمٌ
al-lahu nūru l-samāwāti wal-arḍi mathalu nūrihi kamish'katin fīhā miṣ'bāḥun l-miṣ'bāḥu fī zujājatin l-zujājatu ka-annahā kawkabun durriyyun yūqadu min shajaratin mubārakatin zaytūnatin lā sharqiyyatin walā gharbiyyatin yakādu zaytuhā yuḍīu walaw lam tamsashu nārun nūrun ʿalā nūrin yahdī l-lahu linūrihi man yashāu wayaḍribu l-lahu l-amthāla lilnnāsi wal-lahu bikulli shayin ʿalīmun
Muhammad Hamidullah
Allah est la Lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe. La lampe est dans un (récipient de) cristal et celui-ci ressemble à un astre de grand éclat; son combustible vient d'un arbre béni: un olivier ni oriental ni occidental dont l'huile semble éclairer sans même que le feu la touche. Lumière sur lumière. Allah guide vers Sa lumière qui Il veut. Allah propose aux hommes des paraboles et Allah est Omniscient.
Rachid Maach
Allah est la lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est à l’image de la lumière émise par une chandelle placée dans une niche. La chandelle, à l’intérieur d’un cristal ayant l’éclat d’un astre lumineux, est alimentée par une huile tirée d’un arbre béni, un olivier exposé au soleil matin et soir, une huile qui éclaire sans même entrer en contact avec le feu. La lumière produite par la chandelle est ainsi démultipliée. Allah guide qui Il veut vers Sa lumière. Allah, dont la science est infinie, propose ainsi des paraboles aux hommes.
Centre International Nur
Allah est la lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche où il y a une lampe. La lampe est dans un cristal et le cristal est comme un astre brillant qu’allume un arbre béni : un olivier (exposé) ni (complètement) vers l’orient ni (complètement) vers l’occident, et dont l’huile éclaire presque sans contact avec le feu. Lumière sur lumière. Allah guide vers Sa lumière qui Il veut. Allah donne des exemples aux hommes. Allah est de Toute chose Savant.
Analyse mot-à-mot
al-lahu
Allah
Autres traductions possibles :
nūru
lumière
Autres traductions possibles :
l-samāwāti
cieux
Autres traductions possibles :
wal-arḍi
la terre
Analyse linguistique :
terre
Autres traductions possibles :
mathalu
exemple
Autres traductions possibles :
nūrihi
sa lumière
Analyse linguistique :
lumière
Autres traductions possibles :
kamish'katin
lampe
Analyse linguistique :
niche
Autres traductions possibles :
fīhā
dans
Autres traductions possibles :
miṣ'bāḥun
lampe
Autres traductions possibles :
l-miṣ'bāḥu
la lampe
Analyse linguistique :
lampe
Autres traductions possibles :
fī
dans
Autres traductions possibles :
zujājatin
verre
Analyse linguistique :
bouteille
Autres traductions possibles :
l-zujājatu
le verre
Analyse linguistique :
la bouteille
Autres traductions possibles :
ka-annahā
comme
Autres traductions possibles :
kawkabun
étoile
Analyse linguistique :
astre
Autres traductions possibles :
durriyyun
brillante
Analyse linguistique :
lumineux
Autres traductions possibles :
yūqadu
brûlée
Analyse linguistique :
allumer
Autres traductions possibles :
min
de
Autres traductions possibles :
shajaratin
arbre
Autres traductions possibles :
mubārakatin
bénie
Autres traductions possibles :
zaytūnatin
olivier
Autres traductions possibles :
lā
non
Autres traductions possibles :
sharqiyyatin
orientale
Autres traductions possibles :
walā
et non
Autres traductions possibles :
gharbiyyatin
occidentale
Autres traductions possibles :
yakādu
presque
Autres traductions possibles :
zaytuhā
son huile
Analyse linguistique :
huile
Autres traductions possibles :
yuḍīu
éclaire
Autres traductions possibles :
walaw
et si
Autres traductions possibles :
lam
pas
Analyse linguistique :
non
Autres traductions possibles :
tamsashu
touche
Analyse linguistique :
toucher
Autres traductions possibles :
nārun
feu
Autres traductions possibles :
nūrun
lumière
Autres traductions possibles :
ʿalā
sur
Autres traductions possibles :
nūrin
lumière
Autres traductions possibles :
yahdī
guide
Autres traductions possibles :
l-lahu
Allah
Autres traductions possibles :
linūrihi
lumière
Autres traductions possibles :
man
qui
Autres traductions possibles :
yashāu
Il veut
Analyse linguistique :
veut
Autres traductions possibles :
wayaḍribu
frapper
Autres traductions possibles :
l-lahu
Allah
Analyse linguistique :
Dieu
Autres traductions possibles :
l-amthāla
pour sa lumière
Analyse linguistique :
exemples
Autres traductions possibles :
lilnnāsi
les exemples
Analyse linguistique :
les gens
Autres traductions possibles :
wal-lahu
et Allah
Analyse linguistique :
Allah
Autres traductions possibles :
bikulli
avec
Analyse linguistique :
tout
Autres traductions possibles :
shayin
chaque
Analyse linguistique :
chose
Autres traductions possibles :
ʿalīmun
savoir
Analyse linguistique :
savant
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour ancrer, dès l’abord, l’idée que l’homme est avant tout la lumière de Dieu qui éclaire et transforme la vie communautaire : dans le passage, il surgit au moment où l’on quitte la théorie des piliers pour définir ce qu’est un rajul, et il sert de fil conducteur entre Tawhid, Salât, Zakât et la vie ensemble, montrant que la véritable humanité naît de cette lumière. Il est évoqué pour opposer les maisons élevées où l’on invoque Allah et se purifie par la prière et la Zakât aux logiques de business, de lâcheté et de cupidité ; il justifie spirituellement l’exigence d’un comportement droit, courageux et altruiste, donnant à la quête de justice et de protection de la communauté une origine sacrée. Son rôle théologique dans l’argument est de légitimer la distinction entre ceux qui portent la lumière et ceux qui vivent dans l’obscurité, appelant à la transformation personnelle et collective fi sabilillah.

Ce verset est cité pour rappeler, avec douceur et force, que la Présence dont nous parlons n’est pas une idée mais une lumière vivante : dans le passage, au moment où l’on décrit l’environnement des anges et celui d’Adam, la Sourate 24, La Lumière, verset 35 est invoquée pour éclairer la différence entre connaître Dieu par la raison et retrouver la présence lumineuse dont nous avons été séparés; on le place au cœur de la réflexion sur Laylat Al-Qadr pour montrer que les anges vivent dans cette lumière et qu’Adam, avant sa chute, partageait cet état où la question de Dieu ne se pose même pas; il est cité parce qu’il offre l’image spirituelle qui justifie l’appel à la retour, au Tawhid primordial et à l’icône du Khalifa : revenir à la lumière intérieure, non pour accumuler savoirs théoriques, mais pour que cette lumière rende notre témoignage actif et notre service à l’humanité véritable.

Ce verset est cité pour ancrer l’idée que la connaissance du Livre est une lumière vive qui habite le cœur, et il est invoqué ici sous la référence précise de la Sourate 24, La Lumière, verset 35, au moment où l’auteur parle de « l’âme du Livre » descendue d’un seul coup et du « Nurun ‘ala nur » qui éclaire le temps et l’âme; dans ce contexte précis il sert d’image pivot pour relier la révélation intérieure à la maîtrise du temps, montrant que la science spirituelle n’est pas une information extérieure mais une clarté donnée, un don qui rend possible le voyage dans les temps et la miséricorde pour les élus; cité pour rassurer et orienter, il joue le rôle théologique de preuve lumineuse que la connaissance véritable transforme le cœur, purifie l’action, ouvre le retour à la ma‘rifa et fait du croyant, par la prière et la pratique, un dépositaire du temps guidé par la lumière divine.
Articles citant ce verset (6)

Ce verset est cité pour ancrer au cœur du propos l’idée simple et profonde que ce qui sauve n’est pas le calcul mais la lumière de Dieu, et il arrive au moment où l’auteur oppose l’intelligence d’Iblis à la pureté Ummî du Prophète : après avoir décrit les pièges du raisonnement et les paraboles du Titanic et de Noé, la parole est rappelée pour imposer une centralité lumineuse qui déplace le regard du cerveau vers la réception. Il est invoqué comme un socle théologique et spirituel, comme la parole qui confirme que la révélation descend et illumine, qu’être Ummî n’est pas naïveté mais ouverture à cette clarté, et que suivre la lumière remplace les stratagèmes ; son rôle est d’orienter la pratique du croyant vers l’abandon du calcul orgueilleux et l’accueil humble de la guidance salvatrice.

Ce verset est cité pour éveiller le lecteur à la présence d’une lumière qui n’est pas seulement un concept, mais une force vivante qui descend avec le livre et qui transforme le cœur en lieu de réception : placé au cœur de l’introduction et du développement sur la guidance, il sert de pivot entre la question initiale « Avons-nous un cœur prêt à recevoir ? » et toute la réflexion sur les mithel, montrant pourquoi lire le Coran ne suffit pas sans que sa lumière pénètre l’âme; il est invoqué pour rappeler que Allâhu guide vers sa lumière qui il veut, que les exemples sont des instruments de cette guidance, et que le livre et la lumière sont indissociables, capables de rendre présents les modèles prophétiques dans notre temps — rôle spirituel essentiel pour distinguer qui est éveillé, reconnaître les guides comme Dhûl-Qarnayn ou l’Imam al-Mahdi, et préparer le cœur à la certitude.

Ce verset est cité pour poser le socle lumineux sur lequel s’appuie toute la réflexion : dans le passage qui suit l’introduction il sert de clef, c’est Sourate An-Nûr, verset 35, et sa métaphore — niche, lampe, récipient de cristal, arbre béni, huile — est offerte comme la carte intérieure de ce que doivent être « les vrais hommes » sous la lumière de Dieu; il apparaît au moment où l’auteur veut montrer que la guidance n’est pas un effort humain isolé mais une donation divine, que la structure de la foi est donnée et signale où chercher, et que la sélection de ceux qui voient appartient à Dieu seul; ainsi ce verset stabilise l’argumentation en donnant l’image spirituelle qui explique pourquoi certains élèvent des maisons, pourquoi certains sont indétournables et pourquoi il faut abandonner la volonté propre pour entrer dans la dimension choisie.
