À propos de la sourate La vache
Numéro
2
Nom arabe
البقرة
Versets
286
Révélation
Médinoise
Articles liés
90
يُؤْتِى ٱلْحِكْمَةَ مَن يَشَآءُ ۚ وَمَن يُؤْتَ ٱلْحِكْمَةَ فَقَدْ أُوتِىَ خَيْرًا كَثِيرًا ۗ وَمَا يَذَّكَّرُ إِلَّآ أُو۟لُوا۟ ٱلْأَلْبَـٰبِ
yu'tī l-ḥik'mata man yashāu waman yu'ta l-ḥik'mata faqad ūtiya khayran kathīran wamā yadhakkaru illā ulū l-albābi
Muhammad Hamidullah
Il donne la sagesse à qui Il veut. Et celui à qui la sagesse est donnée, vraiment, c'est un bien immense qui lui est donné. Mais les doués d'intelligence seulement s'en souviennent.
Rachid Maach
Il fait don de la sagesse à qui Il veut. Or, quiconque a reçu le don de la sagesse a été pourvu d’une grande vertu. Mais seuls les hommes doués de raison tirent des leçons de Nos enseignements.
Centre International Nur
Il donne la sagesse à qui Il veut, et celui qui a reçu la sagesse a certes reçu un bien abondant. Seuls s’en souviennent les esprits sagaces.
Analyse mot-à-mot
yu'tī
donner
Autres traductions possibles :
l-ḥik'mata
la sagesse
Analyse linguistique :
sagesse
Autres traductions possibles :
man
qui
Autres traductions possibles :
yashāu
Il veut
Analyse linguistique :
veut
Autres traductions possibles :
waman
et celui qui
Analyse linguistique :
et qui
Autres traductions possibles :
yu'ta
être donné
Autres traductions possibles :
l-ḥik'mata
la sagesse
Analyse linguistique :
sagesse
Autres traductions possibles :
faqad
en effet
Analyse linguistique :
alors
Autres traductions possibles :
ūtiya
reçu
Analyse linguistique :
être donné
Autres traductions possibles :
khayran
bien
Autres traductions possibles :
kathīran
beaucoup
Autres traductions possibles :
wamā
et ce que
Analyse linguistique :
et
Autres traductions possibles :
yadhakkaru
se souvenir
Autres traductions possibles :
illā
sauf
Autres traductions possibles :
ulū
ceux
Autres traductions possibles :
l-albābi
les esprits
Analyse linguistique :
intellects
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (2)

Ce verset est cité pour rappeler que la sagesse n'est pas d'abord une technique ni un mérite personnel, mais un don divin, « Celui à qui on a donné la sagesse, on lui a donné certes un grand bien », posé au cœur du chapitre où l'auteur questionne si al-hikma s'acquiert par l'étude ou par la purification de l'âme ; il surgit alors comme une réponse lumineuse et douce, légitimant l'attitude d'humilité, la prière et la sincérité évoquées pour recevoir ce don. Dans le fil du texte, ce verset apaise le débat : la sagesse confère la vision hors du temps, l'autorité juste et la stabilité nécessaires pour agir avec authenticité, elle justifie aussi que la patience, sabr, soit la condition d'une compréhension profonde. Spirituellement, il sert de pivot théologique — un appel à s'ouvrir intérieurement pour que Dieu octroie ce grand bien qui transforme le regard et gouverne l'action.

Ce verset est cité pour poser la sagesse comme un don divin, un phare calme au cœur des temps troublés décrits dans l’article, là où l’on met en garde contre la polarisation et les faux ennemis, Iblis et ses séductions numériques; il surgit précisément au moment où l’auteur invite à la prudence, à garder une opinion sage et ouverte, et à se détacher des campagnes de peur et des mensonges. Il est appelé pour légitimer l’appel à la lucidité spirituelle — recevoir la sagesse, c’est recevoir « un grand bien, un bien incommensurable », une capacité donnée par Allâhu pour discerner, résister aux pièges du métaverse et agir par amour plutôt que par calcul. Son rôle théologique dans le passage est donc double : assurer le croyant qu’il n’est pas abandonné face aux épreuves, et fonder moralement la mission d’avertir et d’aimer, car la sagesse reçue oriente toute action juste et durable.
