À propos de la sourate Les humains
Numéro
114
Nom arabe
الناس
Versets
6
Révélation
Médinoise
Articles liés
5
ٱلَّذِى يُوَسْوِسُ فِى صُدُورِ ٱلنَّاسِ
alladhī yuwaswisu fī ṣudūri l-nāsi
Muhammad Hamidullah
qui souffle le mal dans les poitrines des hommes,
Rachid Maach
soufflant d’insidieuses pensées dans le cœur des hommes,
Centre International Nur
qui susurre le mal dans les cœurs des hommes,
Analyse mot-à-mot
alladhī
celui
Analyse linguistique :
qui
Autres traductions possibles :
yuwaswisu
insinuer
Analyse linguistique :
chuchote
Autres traductions possibles :
fī
dans
Autres traductions possibles :
ṣudūri
poitrines
Autres traductions possibles :
l-nāsi
les gens
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (2)

Ce verset est cité pour appeler à la protection contre les tromperies qui tentent de diviser nos cœurs, dans le passage où l'auteur évoque la méticulosité des fouilles et la stratégie des ennemis pour détourner la parole et fabriquer des psychoses; il surgit au moment précis de « Min sharri l-waswasi l-khannâs », « Alladhi yuwaswisu fi suduri n-nas », « Mina l-jinnati wa n-nas », pour donner une assise sacrée à la mise en garde contre les chuchotements qui se faufilent parmi les hommes et les Djinns. Cité ici, il sert à reconnaître que le combat n'est pas que politique ou militaire, mais spirituel : il légitime la vigilance, la récitation et l'unité face aux ruses, explique pourquoi les ennemis cherchent à faire passer la résistance pour terrorisme, et conforte la communauté dans sa foi collective, lui offrant une barrière intérieure contre la peur, la division et la manipulation.

Ce verset est cité pour ancrer la pratique de refuge dans un passage où l'on nomme l'ennemi et décrit son mode d'action : au cœur de la section qui parle de la Sourate An-Nas, il vient comme une lampe qui éclaire la façon dont Iblis opère, par des waswâs qui troublent la poitrine et fabriquent des scénarios dans la tête; il est invoqué pour rappeler que face à ces chuchotements nous avons un refuge, un nom divin — Al-Malik, le maître des cœurs — et un geste simple mais profond, la récitation avec foi. On le cite pour fournir la clé pratique du texte : veiller, réciter avec sincérité et ainsi empêcher que la petite voix ne devienne notre réalité et ne contamine la communauté; spirituellement, il tient le rôle d’un bouclier intérieur, un repère qui permet de distinguer la lumière céleste des illusions plantées par le malin.
