À propos de la sourate Les romains
Numéro
30
Nom arabe
الروم
Versets
60
Révélation
Médinoise
Articles liés
10
بِنَصْرِ ٱللَّهِ ۚ يَنصُرُ مَن يَشَآءُ ۖ وَهُوَ ٱلْعَزِيزُ ٱلرَّحِيمُ
binaṣri l-lahi yanṣuru man yashāu wahuwa l-ʿazīzu l-raḥīmu
Muhammad Hamidullah
du secours d'Allah. Il secourt qui Il veut et Il est le Tout Puissant, le Tout Miséricordieux.
Rachid Maach
du secours d’Allah qui accorde la victoire à qui Il veut, Lui le Tout-Puissant, le Très Miséricordieux.
Centre International Nur
du secours d’Allah. Car Il secourt qui Il veut, Lui le Tout- Puissant, le Tout Miséricordieux.
Analyse mot-à-mot
binaṣri
par victoire
Analyse linguistique :
par
Autres traductions possibles :
l-lahi
Allah
Analyse linguistique :
Dieu
Autres traductions possibles :
yanṣuru
soutient
Analyse linguistique :
aider
Autres traductions possibles :
man
qui
Autres traductions possibles :
yashāu
veut
Autres traductions possibles :
wahuwa
et il
Analyse linguistique :
il
Autres traductions possibles :
l-ʿazīzu
le puissant
Autres traductions possibles :
l-raḥīmu
le miséricordieux
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (3)

Ce verset est cité pour rappeler, dans ce moment de Noël endeuillé, que la promesse faite aux croyants porte consolation et sens au milieu de la souffrance; ici, il intervient au cœur du propos sur les Rûm et la victoire retrouvée de l’orthodoxie comme une manifestation fidèle de l’espérance commune. En parlant de « bienheureux seront les croyants », l’orateur l’invoque pour unir les cœurs—chrétiens, musulmans, juifs—et pour légitimer la joie de voir se relever une foi persécutée, tout en pleurant les innocents en Palestine; il est à la fois un rappel prophétique et une boussole spirituelle qui invite à la prière, à la solidarité et à la persévérance. Sa fonction est de transformer l’observation historique en réconfort théologique : quand l’histoire paraît se répéter tragiquement, ce mot de promesse sert d’ancre, invitant à la fermeté, à l’unité et à l’espérance active pour ceux qui souffrent.

Ce verset est cité pour souligner, dans la chaleur de l’espérance partagée, que nous sommes entrés dans « ce jour-là » promis par la Sourate 30, Ar-Rûm, verset 5, où les croyants se réjouiront malgré les apparences. Placé au cœur d’un texte qui oppose la ruse d’Iblis à la grandeur de l’homme purifié, il est convoqué comme une boussole spirituelle : contexte d’épreuves rapides, de doutes et d’illusions où le malin semble triompher, et rappel que la parole que l’on porte dans le cœur annonce une victoire qui n’a pas besoin du temps de l’intellect. Il est cité pour calmer, pour recentrer la foi sur la vision du cœur, pour dire que ce tumulte sert la destinée des serviteurs qui se purifient, et joue le rôle de phare théologique invitant à tenir ferme, à purifier le cœur et à accomplir la mission humaine avec sérénité, car la joie promise est là, déjà annoncée.

Ce verset est cité pour poser au cœur du discours l’annonce d’une victoire après une défaite, et il apparaît précisément dans la section « Versets Clés » où l’auteur relit la Sourate Ar-Rûm à la lumière d’une eschatologie présente; on le trouve au moment où l’on nomme les Rûm, explique fi adnā al-ard et interroge le sens de cette prédiction pour notre époque de distances « pliées ». Il est invoqué pour montrer que la parole divine traverse les temps et n’est pas limitée à un épisode historique immédiat, ouvrant la porte à une lecture qui voit en ce retournement la possibilité d’un rapprochement entre chrétiens orthodoxes et croyants, et pour rappeler que le commandement appartient à Dieu du commencement à la fin. Spirituellement, ce verset joue le rôle d’un baume d’espérance qui invite à la sérénité, à l’unité et à la vigilance spirituelle des croyants appelés à se réjouir du secours promis.
