À propos de la sourate Mouhammad
Numéro
47
Nom arabe
محمد
Versets
38
Révélation
Médinoise
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3
أَفَلَا يَتَدَبَّرُونَ ٱلْقُرْءَانَ أَمْ عَلَىٰ قُلُوبٍ أَقْفَالُهَآ
afalā yatadabbarūna l-qur'āna am ʿalā qulūbin aqfāluhā
Muhammad Hamidullah
Ne méditent-ils pas sur le Coran? Ou y a-t-il des cadenas sur leurs cœurs?
Rachid Maach
Ne méditent-ils donc pas le Coran ? Ou bien leurs cœurs sont-ils à ce point fermés à toute exhortation ?
Centre International Nur
Que ne méditent-ils pas le Coran ? Auraient-ils leurs cœurs hermétiquement fermés (à la foi) ?
Analyse mot-à-mot
afalā
ne pas
Analyse linguistique :
n'est-ce pas
Autres traductions possibles :
yatadabbarūna
réfléchissent
Autres traductions possibles :
l-qur'āna
le Coran
Autres traductions possibles :
am
ou
Autres traductions possibles :
ʿalā
sur
Autres traductions possibles :
qulūbin
cœurs
Autres traductions possibles :
aqfāluhā
verrous
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (2)

Ce verset est cité pour rappeler, dans Sourate 47, Muhammad, verset 24, la question posée dans la section « Le Kitâb dans l'Actualité » où la voix appelle à méditer avec le cœur plutôt que la tête : « Ne réfléchissent-ils pas, ne méditent-ils pas sur le Coran ou leurs cœurs sont-ils cadenassés ? » Il surgit au moment où l'auteur oppose la lecture morte et la lecture vivante, pour souligner que le Kitâb ne se révèle qu'aux cœurs ouverts; il est invoqué pour provoquer le réveil intérieur, dénoncer la froideur intellectuelle et inviter à l'aspiration qui libère la poitrine. Spirituellement, il sert de clé envers la transformation: il met en lumière que l'accès au sens vivant ne passe pas par l'accumulation de savoirs mais par une méditation inspirée, qui déverrouille la présence du livre dans nos événements et fait vivre le Coran comme guide pour les éveillés.

Ce verset est cité pour inviter doucement l'âme à s'éveiller au tafakkur dans le silence du Ramadan, ici, au cœur de la section « Réflexion et Recherche », où la voix appelle à s'arrêter sur la création des cieux et de la terre comme porte d'entrée vers la lumière. Dans ce passage, il arrive comme un souffle qui recentre la lecture : alors que beaucoup courent après la vie de ce monde et s'égarent dans la quantité, le verset ramène l'attention sur la qualité de l'adoration, sur cette capacité à contempler les signes, à poser des questions intimes et à laisser la révélation travailler notre intérieur. Il est cité pour légitimer le mouvement du tafakkur puis du Tadabbur, pour soutenir l'argument selon lequel la vraie pratique spirituelle naît d'une lecture éveillée et partagée, et pour rappeler que, pendant ce mois béni, la réflexion sur la création devient un guide pour prioriser la foi.
