À propos de la sourate Sad

Numéro

38

Nom arabe

ص

Versets

88

Révélation

Médinoise

Articles liés

13

فَغَفَرْنَا لَهُۥ ذَٰلِكَ ۖ وَإِنَّ لَهُۥ عِندَنَا لَزُلْفَىٰ وَحُسْنَ مَـَٔابٍ

faghafarnā lahu dhālika wa-inna lahu ʿindanā lazul'fā waḥus'na maābin

Muhammad Hamidullah

Nous lui pardonnâmes. Il aura une place proche de Nous et un beau refuge.

Rachid Maach

Nous lui avons donc accordé Notre pardon et lui réservons, tout près de Nous, la plus heureuse des retraites.

Centre International Nur

Nous le lui avons pardonné : il aura, auprès de Nous, une place rapprochée et un heureux retour.

Analyse mot-à-mot

#1

faghafarnā

verbe

nous avons pardonné

Analyse linguistique :

pardonnâmes

Autres traductions possibles :

pardonnâmes
nous pardonnâmes
nous avons pardonné
pardonnons
Racine:
#2

lahu

pronom

pour lui

Analyse linguistique :

à lui

Autres traductions possibles :

lui
à lui
pour lui
à
#3

dhālika

pronom démonstratif

cela

Autres traductions possibles :

cela
ce
celui-là
ceci
#4

wa-inna

particule

crainte

Analyse linguistique :

et en effet

Autres traductions possibles :

et
et en effet
et certes
et vraiment
#5

lahu

pronom

pour lui

Analyse linguistique :

lui

Autres traductions possibles :

lui
à lui
pour lui
à
#6

ʿindanā

locution

chez nous

Analyse linguistique :

près de nous

Autres traductions possibles :

près de nous
à nous
chez nous
en notre possession
Racine:
#7

lazul'fā

nom

proximité

Autres traductions possibles :

proximité
approche
favori
avantage
Racine:
#8

waḥus'na

nom

et bien

Analyse linguistique :

et bonté

Autres traductions possibles :

et bien
et bonté
et beauté
et excellence
Racine:
#9

maābin

nom

retour

Autres traductions possibles :

retour
destination
refuge
abri
Racine:

Article citant ce verset (1)

La Sincérité et l'Histoire de David et Salomon dans la Sourate Sad
La Sincérité et l'Histoire de David et Salomon dans la Sourate Sad

« Ce verset est cité pour… » rappeler, au cœur de la réflexion sur la sincérité et les « petites certitudes », le moment précis où David se reconnaît fautif, demande pardon et reçoit le pardon divin; il intervient juste après le récit du litige des brebis, là où le texte veut montrer que l'épreuve expose l'homme et qu'il revient à Dieu. Il est cité pour soutenir l'idée que la dignité du Khalifa n'exclut pas l'erreur mais appelle au repentir et à l'humilité, réfutant l'intransigeance des traditions qui figent la foi. Dans l'argumentation spirituelle du passage, il tient le rôle d'une lumière réparatrice: il apaise les cœurs, invite à la remise en question sincère, et affirme que la vraie certitude naît non d'une infaillibilité humaine mais d'un retour humble à Dieu et d'une disponibilité à la révélation vivante et au Tadabbur qui transforme la faute en proximité.