À propos de la sourate Sad
Numéro
38
Nom arabe
ص
Versets
88
Révélation
Médinoise
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13
وَمَا خَلَقْنَا ٱلسَّمَآءَ وَٱلْأَرْضَ وَمَا بَيْنَهُمَا بَـٰطِلًا ۚ ذَٰلِكَ ظَنُّ ٱلَّذِينَ كَفَرُوا۟ ۚ فَوَيْلٌ لِّلَّذِينَ كَفَرُوا۟ مِنَ ٱلنَّارِ
wamā khalaqnā l-samāa wal-arḍa wamā baynahumā bāṭilan dhālika ẓannu alladhīna kafarū fawaylun lilladhīna kafarū mina l-nāri
Muhammad Hamidullah
Nous n'avons pas créé le ciel et la terre et ce qui existe entre eux en vain. C'est ce que pensent ceux qui ont mécru. Malheur à ceux qui ont mécru pour le feu [qui les attend]!
Rachid Maach
Ce n’est pas en vain, comme le pensent les païens, que Nous avons créé le ciel, la terre et ce qui se trouve entre eux. Malheur donc à ceux qui rejettent la foi ! Ils sont voués au feu de l’Enfer.
Centre International Nur
Nous n’avons pas créé le ciel, la terre et ce qu’il y a entre eux en pure perte. C’est cependant ce que pensent les mécréants. Malheur à ceux qui ont mécru, car ils seront livrés au Feu !
Analyse mot-à-mot
wamā
et ce que
Analyse linguistique :
et
Autres traductions possibles :
khalaqnā
nous avons créé
Autres traductions possibles :
l-samāa
le ciel
Autres traductions possibles :
wal-arḍa
la terre
Autres traductions possibles :
wamā
et ce que
Analyse linguistique :
et
Autres traductions possibles :
baynahumā
entre eux
Analyse linguistique :
entre
Autres traductions possibles :
bāṭilan
faux
Autres traductions possibles :
dhālika
cela
Autres traductions possibles :
ẓannu
supposition
Autres traductions possibles :
alladhīna
ceux
Autres traductions possibles :
kafarū
ont renié
Analyse linguistique :
ont mécru
Autres traductions possibles :
fawaylun
malheur
Autres traductions possibles :
lilladhīna
à ceux
Analyse linguistique :
pour
Autres traductions possibles :
kafarū
ils ont mécru
Analyse linguistique :
ont mécru
Autres traductions possibles :
mina
de
Autres traductions possibles :
l-nāri
le feu
Autres traductions possibles :
Article citant ce verset (1)

Ce verset est cité pour faire la jonction douce entre l'épreuve de David et l'entrée dans l'histoire de Salomon, posé comme un rappel vivant que le Livre descendu est béni et qu'il appelle à la méditation; dans le texte il apparaît comme une transition essentielle qui légitime la démarche de Tadabbur que l'orateur veut insuffler, en invitant « les doués de sens et d'intelligence » à s'interroger plutôt qu'à se retrancher derrière des petites certitudes héritées. Il est cité pour recentrer l'argumentation sur la révélation comme source active de lumière, capable de corriger les errements humains et d'ouvrir le cœur à la repentance, montrant que les récits prophétiques servent non pas à figer des modèles inaccessibles mais à provoquer une conversion intérieure. Spirituellement, il offre un cadre théologique : la parole divine bénie appelle à l'humilité intellectuelle et à l'attention intérieure, condition pour que la certitude vraie naisse.
