À propos de la sourate Ta-Ha
Numéro
20
Nom arabe
طه
Versets
135
Révélation
Médinoise
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18
أَنِ ٱقْذِفِيهِ فِى ٱلتَّابُوتِ فَٱقْذِفِيهِ فِى ٱلْيَمِّ فَلْيُلْقِهِ ٱلْيَمُّ بِٱلسَّاحِلِ يَأْخُذْهُ عَدُوٌّ لِّى وَعَدُوٌّ لَّهُۥ ۚ وَأَلْقَيْتُ عَلَيْكَ مَحَبَّةً مِّنِّى وَلِتُصْنَعَ عَلَىٰ عَيْنِىٓ
ani iq'dhifīhi fī l-tābūti fa-iq'dhifīhi fī l-yami falyul'qihi l-yamu bil-sāḥili yakhudh'hu ʿaduwwun lī waʿaduwwun lahu wa-alqaytu ʿalayka maḥabbatan minnī walituṣ'naʿa ʿalā ʿaynī
Muhammad Hamidullah
«Mets-le dans le coffret, puis jette celui-ci dans les flots pour qu'ensuite le fleuve le lance sur la rive; un ennemi à Moi et à lui le prendra». Et J'ai répandu sur toi une affection de Ma part, afin que tu sois élevé sous Mon œil.
Rachid Maach
“Place-le dans un coffre que tu laisseras flotter sur les eaux du Nil. Les flots l’entraîneront alors jusqu’à la rive où il sera recueilli par Mon ennemi et le sien”. J’ai alors suscité dans le cœur de Mes serviteurs un vif amour pour toi afin que tu sois élevé sous Mes Yeux.
Centre International Nur
"Mets-le dans une caisse que tu jetteras dans les eaux du fleuve. Les flots l’entraîneront jusqu’à l’autre rive. Là le recueillera un ennemi à lui et à Moi." Et j’ai répandu sur toi, comme Signe de Ma grâce, l’amour (de tous), afin que tu sois élevé sous Mes yeux.
Analyse mot-à-mot
ani
que
Autres traductions possibles :
iq'dhifīhi
projette-le
Analyse linguistique :
projette
Autres traductions possibles :
fī
dans
Autres traductions possibles :
l-tābūti
l'arche
Analyse linguistique :
coffre
Autres traductions possibles :
fa-iq'dhifīhi
donc projette-le
Analyse linguistique :
et jette-le
Autres traductions possibles :
fī
dans
Autres traductions possibles :
l-yami
la mer
Analyse linguistique :
mer
Autres traductions possibles :
falyul'qihi
qu'il jette
Autres traductions possibles :
l-yamu
le fleuve
Analyse linguistique :
mer
Autres traductions possibles :
bil-sāḥili
au rivage
Analyse linguistique :
rivage
Autres traductions possibles :
yakhudh'hu
qu'il prenne
Analyse linguistique :
prend
Autres traductions possibles :
ʿaduwwun
ennemi
Autres traductions possibles :
lī
pour
Analyse linguistique :
pour moi
Autres traductions possibles :
waʿaduwwun
ennemi
Autres traductions possibles :
lahu
à lui
Analyse linguistique :
lui
Autres traductions possibles :
wa-alqaytu
et je jetai
Analyse linguistique :
et j'ai jeté
Autres traductions possibles :
ʿalayka
sur toi
Analyse linguistique :
sur
Autres traductions possibles :
maḥabbatan
amour
Autres traductions possibles :
minnī
de
Autres traductions possibles :
walituṣ'naʿa
et pour que tu fabriques
Analyse linguistique :
pour être fabriqué
Autres traductions possibles :
ʿalā
sur
Autres traductions possibles :
ʿaynī
mes yeux
Analyse linguistique :
œil
Autres traductions possibles :
Articles citant ce verset (2)

Ce verset est cité pour rappeler, dans le cœur de la réflexion sur cette seconde décade, que la Providence intervient au-delà des raisonnements humains (Sourate 20, Ta-Ha, verset 39) ; il surgit au moment où l'article évoque Maryam, Jésus et la tentation de juger la révélation par la logique, pour nous inviter à reconnaître que Dieu protège, élève et dispose la vie selon une sagesse qui dépasse l’analogie et le calcul. Il est invoqué pour fortifier la confiance, pour encourager à semer la parole vivante sans craindre les incohérences apparentes, et pour montrer que les récits prophétiques appellent à l’abandon confiant à la guidance divine. Spirituellement, il tient le rôle d’un socle consolateur : il accueille l’étonnement pieux, transforme le doute en espérance, et pousse chacun à recevoir la révélation comme une vie à cultiver et à semer, non comme un objet gouverné uniquement par la raison.

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur du récit de Moise, que même l'apparente vulnérabilité — l'enfant mis sur le Nil par sa sœur — est traversée par une mahabba divine qui le façonne sous l'œil de Dieu; ici, le conférencier pose le verset au moment précis où l'enfance exposée devient préambule d'un modelage intérieur, montrant que ce qui semble hasard est en réalité éducation céleste. Il est invoqué pour produire une lumière sur la manière dont Dieu dépasse l'entendement humain et transforme l'adversité en croissance spirituelle, signifiant que Pharaon ne peut pas annuler le travail de Dieu : c'est Lui qui façonne. Dans l'argument du texte, ce verset porte la leçon centrale — l'amour divin comme moteur de la formation de l'âme, modèle pour notre cheminement, rappel à la Taqwa et au Tawhid, et invitation à reconnaître que toute épreuve, si accueillie, devient instrument d'élévation vers la proximité divine.
