À propos de la sourate Abraham
Numéro
14
Nom arabe
ابراهيم
Versets
52
Révélation
Médinoise
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6
أَلَمْ تَرَ كَيْفَ ضَرَبَ ٱللَّهُ مَثَلًا كَلِمَةً طَيِّبَةً كَشَجَرَةٍ طَيِّبَةٍ أَصْلُهَا ثَابِتٌ وَفَرْعُهَا فِى ٱلسَّمَآءِ
alam tara kayfa ḍaraba l-lahu mathalan kalimatan ṭayyibatan kashajaratin ṭayyibatin aṣluhā thābitun wafarʿuhā fī l-samāi
Muhammad Hamidullah
N'as-tu pas vu comment Allah propose en parabole une bonne parole pareille à un bel arbre dont la racine est ferme et la ramure s'élançant dans le ciel?
Rachid Maach
Ne vois-tu pas comment Allah compare une bonne parole à un arbre béni, aux racines solidement implantées dans le sol et aux branches s’élevant vers le ciel,
Centre International Nur
Ne vois-tu pas comment Allah donne comme parabole une parole de bien qui est tel un arbre d’une belle venue, dont les racines sont bien fixes et les branchages s’élèvent vers le ciel,
Analyse mot-à-mot
alam
n'est-ce pas
Analyse linguistique :
ne
Autres traductions possibles :
tara
tu as vu
Analyse linguistique :
voir
Autres traductions possibles :
kayfa
comment
Autres traductions possibles :
ḍaraba
frapper
Autres traductions possibles :
l-lahu
Allah
Analyse linguistique :
Dieu
Autres traductions possibles :
mathalan
exemple
Autres traductions possibles :
kalimatan
mot
Analyse linguistique :
parole
Autres traductions possibles :
ṭayyibatan
pure
Analyse linguistique :
bonne
Autres traductions possibles :
kashajaratin
comme un arbre
Autres traductions possibles :
ṭayyibatin
bon
Analyse linguistique :
bonne
Autres traductions possibles :
aṣluhā
son origine
Analyse linguistique :
racine
Autres traductions possibles :
thābitun
stable
Autres traductions possibles :
wafarʿuhā
et sa branche
Analyse linguistique :
branche
Autres traductions possibles :
fī
dans
Autres traductions possibles :
l-samāi
le ciel
Analyse linguistique :
ciel
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour ancrer dès l’ouverture l’image du semeur et de l’arbre dans le cœur de l’auditoire, il surgit au moment où le conférencier parle de la hawza, du manque qui révèle l’amour et surtout des deux décades — la première comme purification, la seconde comme mise en terre — afin de donner une assise sacrée à toute la pédagogie du Ramadan présentée ici; il est employé pour légitimer la métaphore vivante de la parole qui devient racine et permet d’anticiper la volonté, montrant que semer pour l’au-delà n’est pas un calcul mais une foi enracinée, stable, qui porte des fruits pendant les nuits bénies; spirituellement, son rôle est de transformer la théorie en pouvoir intérieur, d’inviter chacun à laisser la révélation devenir action et présence, pour que nos œuvres anticipent la volonté de l’Imam et nous fassent témoins, Inchâ'Allah, de la Miséricorde semée.
Articles citant ce verset (4)

Ce verset est cité pour inviter le cœur à reconnaître le mois béni comme une parole vivante semée en nous : placé en ouverture et repris au cœur du texte, il pose le cadre métaphorique qui irrigue toute la réflexion — le Ramadan est présenté comme cette « bonne parole », un bel arbre dont la racine s’enracine profond et la ramure s’élève vers le ciel, donnant ses fruits sans cesse par la permission de son Seigneur — et c’est précisément dans le passage sur la deuxième décade et la semence de la destinée que le verset sert d’appui pour dire pourquoi purifier la terre du cœur prépare la réception de cette parole, pourquoi semer l’amour, le salâm et la parole permettra à la révélation de germer ; son rôle spirituel est de légitimer la pédagogie du mois : purifier pour recevoir, semer pour fructifier, et ainsi vivre le don continu et nourrissant que cette parole offre à ceux qui la cultivent.

Ce verset est cité pour introduire et illustrer la troisième graine qu’on doit semer dans le cœur purifié : la parole de Dieu envisagée comme une semence vivante. Dans le passage, après avoir évoqué la purification du sol intérieur et le besoin d’un enracinement profond, l’auteur rappelle cette parabole de la bonne parole comparée à un bel arbre à racine ferme et à branches élevées afin de persuader l’âme que la révélation plantée en nous ne reste pas stérile mais porte des fruits constants par la permission divine; il est cité précisément pour nourrir l’imaginaire spirituel du lecteur, l’encourager à lire, méditer et faire germer le Livre durant la deuxième décade, et pour montrer que ce travail intérieur s’inscrit dans une dynamique vivifiante qui transforme, protège et donne des fruits spirituels tout au long du chemin vers Laylat Al-Qadr.

Ce verset est cité pour ancrer, dans la douceur d’une parole fraternelle, l’idée que l’amour vrai demande un chemin, une mise en acte : Sourate 14, Ibrahim, verset 24 est évoqué au cœur de l’introduction et du partage, au moment où l’orateur demande « Pour vous, c’est quoi l’amour ? » et appelle les frères à suivre le Messager (ﷺ) ; il surgit comme une clef qui transforme la question vague en directive précise — « Si vous M’aimez, suivez‑moi » — et justifie spirituellement la suite du discours. Il est cité pour offrir une promesse de transformation, de pardon et de miséricorde, afin que l’amour cesse d’être un désir confus et devienne une marche intérieure, un miroir du Prophète (ﷺ), une projection de la miséricorde divine; son rôle théologique est de légitimer le suivi, d’éclairer l’âme et de poser l’amour comme acte, responsabilité et élévation, dans le souffle de « Bismillah, ar‑ar‑Raḥman, ar‑ar‑Raḥim ».
