À propos de la sourate L'araignée
Numéro
29
Nom arabe
العنكبوت
Versets
69
Révélation
Médinoise
Articles liés
8
أَحَسِبَ ٱلنَّاسُ أَن يُتْرَكُوٓا۟ أَن يَقُولُوٓا۟ ءَامَنَّا وَهُمْ لَا يُفْتَنُونَ
aḥasiba l-nāsu an yut'rakū an yaqūlū āmannā wahum lā yuf'tanūna
Muhammad Hamidullah
Est-ce que les gens pensent qu'on les laissera dire: «Nous croyons!» sans les éprouver?
Rachid Maach
Les hommes pensent-ils que Nous les laisserons affirmer qu’ils croient sans éprouver leur foi ?
Centre International Nur
Les hommes pensent-ils que parce qu’ils disent : « Nous croyons !» ils seront laissés sans être mis à l’épreuve?
Analyse mot-à-mot
aḥasiba
pense
Analyse linguistique :
penser
Autres traductions possibles :
l-nāsu
['les gens']
Analyse linguistique :
les gens
Autres traductions possibles :
an
que
Autres traductions possibles :
yut'rakū
laisser
Analyse linguistique :
être laissé
Autres traductions possibles :
an
que
Autres traductions possibles :
yaqūlū
dire
Autres traductions possibles :
āmannā
nous croyons
Analyse linguistique :
nous avons cru
Autres traductions possibles :
wahum
et ils
Analyse linguistique :
ils
Autres traductions possibles :
lā
non
Autres traductions possibles :
yuf'tanūna
être éprouvés
Analyse linguistique :
éprouvés
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour replonger l'auditeur dans la réalité simple et douce de la foi éprouvée : ici, au cœur de la section "Prière, Sacrifice et Postérité", il surgit juste après l'appel à « Prie ton Seigneur et sacrifie », comme une question vive et paternelle — « Pensez-vous qu'on va vous laisser croire sans vous éprouver ? » — qui rappelle que croire n'est pas une déclaration sans conséquences mais un chemin façonné par l'épreuve et le don. Il est pris pour éclairer pourquoi le croyant doit accepter la prière et le sacrifice comme école de profondeur, pour dissiper l'illusion d'une foi facile et pour inviter à l'humilité face aux souffrances qui purifient la postérité spirituelle; son rôle spirituel est de réveiller la responsabilité intérieure, d'orienter l'amour vers le haut et de rendre visible la richesse d'Al-Kawthar comme don qui se révèle à travers l'épreuve, non malgré elle.

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur du chapitre sur les épreuves, que la foi n’est pas un état sans épreuve mais un chemin éprouvé, posé par l’orateur comme une vérité consolante: quand il est question des difficultés quotidiennes et de la tentation d’y voir uniquement du mal, ce rappel intervient pour recentrer l’attention sur l’épreuve nécessaire à la maturation spirituelle. Placé après les vœux et l’appel à l’unité, il sert d’explication à l’invitation à accepter et à demander à Dieu de transformer l’épreuve en tremplin; il légitime l’idée que les difficultés fortifient la foi, éveillent la conscience et permettent de reconnaître les signes en soi et autour de soi. Sur le plan théologique du texte, il joue le rôle d’ancre: il dissipe l’illusion d’une foi protégée du conflit, encourage la patience active et rappelle la mission de Khalifa qui s’affirme par la traversée, non par l’évitement, des épreuves.

Ce verset est cité pour ancrer, au cœur du récit de Salomon et Bilqis, l’idée que la foi ne se proclame pas en paroles seules mais se confirme par l’épreuve; ici, dans le passage où Salomon prédit la soumission de la reine et où Bilqis est montrée comme en chemin, la parole rappelle que Dieu ne laisse pas dire « nous croyons » sans mettre l’âme à l’épreuve. Placé après l’exemple de la science innée et des étapes spirituelles, le verset sert de boussole morale : il explique pourquoi la route de la recherche demande patience, tests et purification, pourquoi la grandeur de l’homme se révèle dans l’épreuve plutôt que dans l’affirmation superficielle. Spirituellement, il invite à accepter les difficultés comme des laboratoires de vérité, à persévérer humblement dans la quête, pour que la foi devienne vivant savoir et non simple posture.
Articles citant ce verset (6)

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur de la section « Les Épreuves sur le Chemin de la Foi », que la foi vraie ne bénéficie d'aucune exemption face aux épreuves; placé après le préambule et l'appel de Sayyid Ali al-Khameneï aux étudiants à la fermeté, il corrige l'illusion d'une croyance sans lutte — « les gens pensent... » — et replace l'épreuve au centre du parcours spirituel. Il est invoqué pour ôter toute naïveté: si l'on veut vivre la foi par le cœur, il faudra être éprouvé, accepter la douleur comme forge et la douceur comme résultat, goûter la « saveur sucrée » de l'amour divin évoquée dans la munâjât, sourire malgré les obstacles. Spirituellement, le verset sert de métrique intérieure qui sanctifie la persévérance, transforme les épreuves en semence et légitime la pratique vécue plutôt que la théorie, préparant ainsi le cœur à semer paix, amour et parole.

Ce verset est cité pour… rappeler, au cœur du développement sur les épreuves, que la foi ne nous garantit pas l'absence d'épreuves mais nous donne les ressources pour les traverser; il apparaît précisément dans la section qui invite à ne pas craindre la mort ni la perte et pose la condition humaine d'être éprouvée avant toute promesse d'élévation. Il est prononcé pour contrer l'illusion d'une foi confortable qui voudrait épargner la douleur, pour légitimer les secousses vécues par les prophètes et par nous-mêmes, et pour ramener l'attention vers la patience active, la confiance et l'espérance du secours proche. Sur le plan spirituel, ce verset réoriente le regard : les difficultés deviennent atelier de l'âme, école de khair, moyen de croissance et d'élévation vers ce que Dieu veut enseigner, encourageant le croyant à transformer l'épreuve en voie vers la victoire intérieure.

Ce verset est cité pour ancrer le propos dans la réalité des épreuves : la Sourate 29, L'Araignée, verset 2 est évoquée au moment où l'orateur présente ses condoléances et rappelle que les drames de la Turquie et de la Syrie ne sont pas de simples injustices mais des épreuves qui interrogent la foi; il apparaît comme une réponse à la tentation de se contenter d'une profession extérieure de croyance, pour rappeler que dire « je crois » sans éprouver la profondeur du cœur n'empêche pas d'être mis à l'épreuve. Il est cité pour rassurer et recentrer — les épreuves servent à purifier et fortifier le cœur, non à punir gratuitement — et pour justifier le passage du raisonnement intellectuel au raisonnement du cœur : ce verset offre la clé spirituelle qui légitime patience, purification et quête d'une foi qui pénètre l'âme, afin que la soumission extérieure devienne une conviction intime.
