À propos de la sourate L'aube
Numéro
89
Nom arabe
الفجر
Versets
30
Révélation
Médinoise
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23
وَٱدْخُلِى جَنَّتِى
wa-ud'khulī jannatī
Muhammad Hamidullah
et entre dans Mon Paradis».
Rachid Maach
entre dans Mon Paradis avec eux ! »
Centre International Nur
Entre dans Mon Paradis !»
Analyse mot-à-mot
wa-ud'khulī
entre
Autres traductions possibles :
jannatī
mon jardin
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour rappeler, dans un souffle tranquille, que l’âme peut retrouver sa vraie demeure ici et maintenant, loin des habitudes qui la nient ; il apparaît dans le texte après l’appel à bannir l’ignorance et à devenir sâliḥ, placé comme une promesse vive face à la peur de la mort et à l’oppression du monde corporel. Il est cité parce qu’il donne une saisie immédiate : non pas seulement une formule pour l’au‑delà, mais une invitation pratique à faire « retourner » l’âme par la conscience, les œuvres réparatrices et l’obéissance qui rapprochent des prophètes et des véridiques. Spirituellement, il joue le rôle de pivot théologique du message : offrir l’espérance que l’âme, pacifiée et marḍiyya, peut entrer parmi les serviteurs de Dieu dès aujourd’hui, orientant tout effort éthique et contemplatif vers ce retour intérieur, vers la réalisation de la vie de l’âme plutôt que la simple survie du corps.
Articles citant ce verset (4)

Ce verset est cité pour ancrer la conclusion spirituelle du discours : Sourate 89, L'Aube, verset 30, « Ô âme pacifiée… entre dans mon paradis », revient comme un appel vibrant au cœur de l'exposé sur as-Sâʿa, la déchirure de la lune et le retour à notre nature primordiale Ummî. Il est introduit au moment où l'auteur fait le lien entre la rupture intérieure et la libération du temps, pour que l'âme lawwâma cesse ses murmures et retrouve sa quiétude originelle ; le verset sert d'horizon et de promesse, une invitation à mourir avant de mourir, à abandonner les passions et l'intellect pour renaître selon ce que Dieu a donné. Spirituellement, il fonctionne ici comme un seuil : il nomme la destination — le paradis des serviteurs libérés — et confirme que vivre l'Heure, c'est déjà basculer vers cette paix intérieure, être agréante et agréée en se remettant à Sa volonté.

Ce verset est cité pour inviter l'assemblée à contempler l'âme pacifiée dont parle la confession de la nuit d'Achoura, placé au cœur du discours sur l'Imam Hussein : dans le contexte de la dernière nuit avant le martyre, la parole arrive comme une image du retour achevé, la nafs al-mutma'innah qui accepte son sort, reçoit l'agrément divin et franchit la porte des serviteurs et du paradis. On le cite pour offrir une boussole spirituelle — non pas un simple souvenir historique, mais la destination que Hussein a révélée par son acte — et pour mesurer si notre engagement d'aujourd'hui, face aux épreuves comme Gaza, est fidèle à ce modèle. Le verset joue ici un rôle théologique fondamental : il légitime la résistance comme voie vers l'âme pacifiée, unit l'éthique du témoignage et la promesse eschatologique, et transforme la commémoration en exigence vivante.

« Ce verset est cité pour… » rappeler, au cœur de la troisième décade et de la veillée de Laylat Al-Qadr, que l'âme purifiée trouve sa destination ultime : le retour au Seigneur et l'entrée dans Son Paradis; il surgit précisément au moment où l'on évoque Adam, le repentir et l'appel à venir dénué de tout, afin de montrer que la récolte du jeûne n'est pas seulement intérieure mais appelle une admission parmi les serviteurs aimés, une paix qui aboutit à l'accueil divin; il est cité pour réveiller la sincérité, pour assurer que suivre l'exemple de l'Imam Ali et vivre la nuit en éveil transforme notre cœur en réceptacle de lumière et rend possible l'appel à entrer dans le Paradis, rôle spirituel central qui donne sens à l'effort, à la repentance et à l'espérance finale.
