À propos de la sourate L'étoile

Numéro

53

Nom arabe

النجم

Versets

62

Révélation

Médinoise

Articles liés

9

وَمَا يَنطِقُ عَنِ ٱلْهَوَىٰٓ

wamā yanṭiqu ʿani l-hawā

Muhammad Hamidullah

et il ne prononce rien sous l'effet de la passion;

Rachid Maach

Il ne parle pas sous l’empire de ses passions

Centre International Nur

Il ne prononce rien qui soit dû à la passion.

Analyse mot-à-mot

#1

wamā

particule

et ce que

Analyse linguistique :

et

Autres traductions possibles :

et
et ce que
et quoi
et non
#2

yanṭiqu

verbe

parle

Autres traductions possibles :

parle
s'exprime
articule
énonce
Racine:
#3

ʿani

préposition

de

Analyse linguistique :

sur

Autres traductions possibles :

sur
à propos de
concernant
de
#4

l-hawā

nom

le désir

Autres traductions possibles :

le désir
la passion
l'inclination
l'amour
Racine:

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Ce verset est cité pour rappeler, avec douceur et autorité, que ce qui sortait de la bouche bénie du messager n’était pas un propos ordinaire mais la manifestation vive de la révélation, évoqué dans le dossier consacré au statut unique du Messager où l’on insiste sur le fait qu’il « ne parle pas en vain » (Sourate 53, L'Étoile, verset 3, ma yanteku anil hawa) ; ici il sert de fondement pour ne jamais réduire le Messager à un simple homme, pour affirmer que même ses paroles informelles portent la lumière divine, et pour légitimer l’exigence spirituelle de suivre un modèle vivant et fidèle à cette parole révélée — d’où découle la nécessité de reconnaître, aujourd’hui, des représentants authentiques qui incarnent cette exemplarité et rendent la foi responsable, active et incarnée dans le monde présent.

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« Ce verset est cité pour… » ancrer, au creux de la section sur « La Particularité de l'Homme : L'Amour », l'idée centrale que la parole véritable n'est pas le produit de la passion ni de l'ego mais une transmission de l'Aimé, et il surgit précisément quand l'auteur oppose la parole d'Iblis — orgueilleuse, « Anna khair minhou », auto-centrée — à la parole des mukhlisīn et des anges; il est appelé pour soutenir l'affirmation « Ma yantik anil hawa », rappelant que le Prophète ne parle pas par désir mais par inspiration, et sert ici de balise spirituelle: distinguer les voix qui séduisent (la parole qui flatte l'ego, qui fait croire que la raison sauve) de la parole qui guérit et élève, celle qui permet au Khalifa d'être réceptacle du « Huwa » et non porte-voix d'Iblis, offrant au lecteur une clef pour reconnaître et cultiver la parole aimante, humble et révélée.