À propos de la sourate L'inévitable
Numéro
56
Nom arabe
الواقعة
Versets
96
Révélation
Médinoise
Articles liés
6
لَّا يَمَسُّهُۥٓ إِلَّا ٱلْمُطَهَّرُونَ
lā yamassuhu illā l-muṭaharūna
Muhammad Hamidullah
que seuls les purifiés touchent;
Rachid Maach
que seuls les êtres purs peuvent toucher,
Centre International Nur
et que ne touchent que les purifiés.
Analyse mot-à-mot
lā
non
Autres traductions possibles :
yamassuhu
touche
Autres traductions possibles :
illā
sauf
Autres traductions possibles :
l-muṭaharūna
les purs
Analyse linguistique :
les purifiés
Autres traductions possibles :

Ce verset est cité pour placer au cœur du passage la certitude que le Livre n'est accessible qu'aux purifiés, dans la section « Un Livre pour les Purifiés », où l'auteur oppose les discours théoriques et médiatiques à l'initiation intérieure; la formule La yamassuhu illal mutahharun est invoquée précisément pour sceller la thèse: comprendre réclame purification et travail du cœur, non simple érudition, et elle sert à exclure de la voie ceux qui philosophent sans purifier, légitimant la primauté de la ma‘rifa et du chemin des éveillés; spirituellement le verset joue le rôle d'un garde‑fou et d'une invitation à la sincérité et à la patience, rappelant que la révélation habite les cœurs purifiés, que le Tawhid se vit plus qu'il ne se discute, et que la vraie connaissance exige une transformation intérieure.
Articles citant ce verset (4)

Ce verset est cité pour rappeler, dans le passage sur la protection et la révélation, que le livre n’est pas un objet ordinaire mais un sanctuaire réservé aux cœurs purifiés, placé là où la méditation et l’aspiration élèvent l’âme au-dessus de la bassesse du monde; il intervient précisément après l’affirmation que Dieu a fait descendre et protégé son écriture, venant sceller l’idée que l’accès réel au Coran—et au mouvement vivant qu’est El-Kitâb—n’est pas une simple lecture intellectuelle mais une rencontre intérieure, un dépouillement et une purification continuels; il est cité pour légitimer la nécessité de doucement se purifier afin que le livre se révèle en nous, et joue le rôle spirituel de garde et d’appel, distinguant les éveillés des distraits, invitant chacun à préparer son cœur pour que la parole devienne source d’élévation et d’inspiration vivante.

Ce verset est cité pour rappeler, au cœur de la section « Purification du Cœur », la parole de la Sourate 56, L'Inévitable (verset 79) : « ne le touche que celui qui se purifie », qui pose une limite douce mais essentielle entre la lecture du texte et la pureté intérieure requise pour la recevoir. L'auteur l'invoque comme clé pratique — le Coran étant présenté comme remède, il est nécessaire de purifier le siège du cœur afin que la lecture devienne guérison ; cette citation soutient l'exigence de déposer l'orgueil du raisonnement et d'entrer par la porte du cœur, serein et détaché. Spirituellement, le verset agit comme un appel à l'humble purification, il légitime la démarche du cœur, transforme les épreuves en progrès et rappelle que seule la pureté intérieure permet de toucher la vérité vivante du Livre.

Ce verset est cité pour ancrer la conviction que le livre sacré ne s’offre qu’aux cœurs purifiés — Sourate 56, L'Inévitable, verset 79 — et il surgit dans le passage où l’on affirme : « Innahu laqur anun karim fi kitabin maknun la yamassuhu illa almutahharun. » Ici, dans le développement sur la parole divine qui descend sur le cœur du messager, cet énoncé sert d’appui spirituel à l’opposition nette entre la froideur de l’intellect et la chaleur du cœur pur ; il est invoqué pour repousser l’idolâtrie de la raison qu’Iblis cultive, et pour légitimer la pratique de lire et de comprendre avec le cœur, non avec des jeux de logique. Son rôle théologique dans le texte est de rappeler que la révélation se laisse approcher seulement par ceux qui se purifient, que la certitude vient du cœur sanctifié et que la victoire sur les murmures du malin passe par cette purification intérieure.
