À propos de la sourate L'ouverture

Numéro

94

Nom arabe

الشرح

Versets

8

Révélation

Médinoise

Articles liés

4

فَإِنَّ مَعَ ٱلْعُسْرِ يُسْرًا

fa-inna maʿa l-ʿus'ri yus'ran

Muhammad Hamidullah

A côté de la difficulté est, certes, une facilité!

Rachid Maach

Sache qu’il n’est d’épreuve qui ne soit suivie d’une délivrance.

Centre International Nur

Certes, avec la peine vient le soulagement;

Analyse mot-à-mot

#1

fa-inna

particule

car

Analyse linguistique :

donc

Autres traductions possibles :

donc
alors
en effet
car
#2

maʿa

préposition

avec

Autres traductions possibles :

avec
par
en compagnie de
en même temps que
#3

l-ʿus'ri

nom

la difficulté

Autres traductions possibles :

la difficulté
la peine
l'adversité
la contrainte
Racine:
#4

yus'ran

nom

facilité

Autres traductions possibles :

facilité
aisance
commodité
légèreté
Racine:

Articles citant ce verset (2)

Rendre des Comptes : Justice Divine et Humaine
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Ce verset est cité pour… inscrire dans le cœur des auditeurs une assurance tranquille : ici, au moment où l'orateur évoque le Ramadan, les anges, la difficulté des temps et la censure subie, il renvoie à Sourate 94, L'Élargissement, verset 5 — « Avec la difficulté, il y a une facilité » — pour rappeler que l’épreuve et la délivrance sont liées, que le jeûne, la nuit bénie et les épreuves collectives font partie d’un même tissu spirituel. Il est nommé pour apaiser les craintes face aux massacres, à la perte de moyens de communication et aux peines personnelles, et pour nourrir la patience, l'espérance et la confiance en Dieu. Dans l'argumentation, ce verset tient le rôle d'un pivot consolateur qui légitime la persévérance, le partage désintéressé et la certitude croissante : il rappelle que la souffrance n'est pas ultime, qu'elle ouvre à une facilitation, et qu'en restant sincères, on recevra la paix promise.

La Naissance du Messager et le Mystère des Noms Divins
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Ce verset est cité pour rappeler, au terme de cette méditation sur les noms et la mission du Khalifa, que l'épreuve n'annule pas le dessein divin mais prépare l'ouverture qui suit la porte fermée ; il arrive au moment où l'auteur exhorte à retrouver notre réalité profonde, à lutter contre Iblis et à persévérer dans la foi du cœur. Il est invoqué pour consoler et ranimer, pour dire que notre effort, nos combats spirituels et nos privations ont une fin bénéfique et que Dieu rend proche la facilité après la difficulté, relatant ainsi pourquoi nous devons tenir ferme dans le tawḥīd et l'amour du Messager. Son rôle spirituel ici est d'asseoir l'espérance et la confiance : il transforme le fardeau en marche vers la vocation humaine, rappelle que rien n'est vain et invite à poursuivre l'éveil et l'obéissance, sûrs que la miséricorde et l'allégement divins accompagnent la mission.